L’Union nationale des travailleurs de la justice (Untj) multiplie les mots d’ordre. Le secrétariat exécutif national de ce syndicat a décrété une grève de 72 heures renouvelables.
JUSTICE – L’Untj exige un engagement ferme de la tutelle pour la satisfaction de leurs doléances. Ces doléances ont été résumées en 9 points. Ces points de la plateforme revendicative n’ont pas été, depuis le début de la grève, prises en compte.
Le ministère de la Justice n’a encore satisfait aucun point des revendications des travailleurs placés sous sa tutelle.
L’Union des travailleurs de la justice fustige le non-respect des 9 points de revendication de leur plateforme.
Le mois dernier, l’Untj avait entamé une série de grève. Le ministre de la justice avait adressé une lettre circulaire au premier président de la cour suprême, au procureur général près de la cour suprême ainsi qu’à tous les chefs de juridictions, de lui transmettre « journellement, au besoin par voie électronique, la liste nominative des Greffiers et autres agents en grève depuis le 16 mars ».
Ismaïla Madior Fall a demandé aux Présidents des différents Cours et tribunaux de « recourir, en cas de besoin, au concours de greffiers ad hoc ». Une façon de mettre la pression sur les grévistes et les dissuader.
Maderpost / Le Quotidien