Le ton de l’opposition est monté d’un cran et tout indique que le front politique qui se dresse face à la majorité ne cédera aucun terrain pour faire entendre raison au camp du président Macky Sall. POLITIQUE – Parlant au nom des forces de l’opposition autour du CRD, du M2D, de JOTNA, du FDS/Les Guélewars, Thierno Alassane Sall, a dénoncé la démarche du Président Macky Sall, l’accusant de ne pas respecter les termes du dialogue politique enclenché depuis 2019, rapporte Dakaractu. https://youtu.be/ZI7zImn2F3g “Le président a lui-même saboté le travail qu’il a initié. Ce qu’il appelait la fin des magouilles politiques est toujours d’actualité. Avec cette loi sur le Code électoral qui va être votée demain, Macky Sall vient de fermer les portes du dialogue et ouvre celles de la confrontation”, a déclaré Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour pour le pôle de l’opposition qui s’engage dans un élan solidaire et unitaire. Pour l’heure, l’opposition exprime sa volonté de mettre en œuvre toutes les possibilités d’engager le combat pour la justice et la restauration de la démocratie. Elle en appelle à la mobilisation des sympathisants, des citoyens soucieux de ces valeurs pour freiner le régime de Macky Sall qui, selon l’opposition, est dans sa constance machiavélique. “Nous allons dépêcher des délégations pour discuter avec les chefs religieux et coutumiers, interpeller la société civile et les autres organisations pour engager la lutte. Ce dialogue est certes une perte de temps, mais nous appelle à découvrir un nouveau visage de Macky Sall”, a conclu TAS. Dimanche, dans le “Direct de Charles Faye” sur Instagram et Facebook, Thierno Bocoum, président d’AGIR avait regretté “le non respect” de la parole donnée du Président Macky Sall. Pour lui, le leader de la majorité “fait tout pour ne pas respecter ce qu’il a lui même défendu en 2011 et 2012.” Regrettant cette posture, M. Bocoum a laissé entendre que l’opposition “ne se laissera pas faire et qu’elle luttera jusqu’au bout”. Les points de blocage du dialogue politique sont au nombre de cinq : le montant de la caution pour les candidats, la question liée au bulletin unique, les cas de Karim Wade et de Khalifa Sall, le consensus sur la désignation de la personne indépendante pour la supervision des élections. Le vote de la loi électorale mardi, constituera t-il un nouveau point de départ de soubresauts politiques ? Maderpost / Dakaractu]]>
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