L’Interprofession Cajou du Sénégal (ICAS) entame depuis jeudi 25, jusqu’au samedi 27 juillet 2024 à Toubacouta à 270 km de Dakar, un atelier de réflexion sur les textes statutaires et préparatoire aux opérations de renouvellement des instances.
ANACARDE – Cette importante rencontre statutaire de l’ICAS campe aussi les arcanes du plaidoyer des acteurs, pratiquement les transformateurs de la noix de cajou, alertant sur la « prédation » d’exportateurs étrangers, « notamment les Indiens et Chinois pour ne pas les citer, qui achètent au prix fort les noix aux producteurs compromettant ainsi les industriels locaux dont certains vont fermer parce qu’ils ne trouvent plus de noix chez les producteurs ».
Ce cri du cœur traverse telle une onde de choc les travaux dont le but, outre le « but de rendre plus efficient et efficace l’Interprofession Cajou du Sénégal dans ses fonctionnement, opération et gouvernance » et « d’amener l’Etat à se solidariser à la filière qui doit être un secteur de souveraineté comme au Bénin et en Côte d’Ivoire, ce d’autant que la production de cajou a connu une forte baisse partout dans le monde du fait du réchauffement climatique ».
Pour en revenir aux statut et règlement intérieur, il est question de leur revue, de recueil d’observations et de points d’amélioration, de la stabilisation des statuts et règlement intérieur, restitution et validation, d’échanges en plénière sur le modèle des cadres régionaux et des collèges nationaux, de synthèse et résolutions, ainsi que la revue des cumuls de postes et présentation des avantages et inconvénients sur la gouvernance.
L’aspect communication n’est pas en reste, des réflexions sont attendues pour son efficacité sur le plan interne avec des mesures de fluidification.
Maderpost