La libération de Nabou Lèye a suscité des interrogations et selon Senewb la colère des familles d’Aziz Ba Dabala et de Boubacar Gano alias Waly, par la voix de leur avocat.
Selon les informations sur la toile, la libération de la danseuse citée dans le double meurtre survenu à Pikine Technopole, est consécutive à la demande de mise en liberté provisoire déposée par ses avocats dont Me Souleymane Ndéné Ndiaye, Me Guédel Ndiaye et Associés.
Dans la foulée, le juge d’instruction intérimaire a rendu sa décision et Nabou Léye est sortie de prison d’après la même source de Seneweb.
« Malgré toutes les fables qui ont été racontées dans ce dossier, il était vide en tant qu’il concernait Nabou Léye. Personne ne l’a mise en cause et aucun élément à charge contre elle ne figure au dossier. Et le juge a pris sa responsabilité pour tirer les conséquences de cela », a déclaré une source à Seneweb.
L’information confirmée à Seneweb par une source autorisée proche du dossier a entrainé plusieurs réactions dont celle de Me Cheikh Khoureychi Ba qui s’est posé des questions sur la toile sur la liberté provisoire accordée à la danseuse par le juge d’instruction.
A l’instar de Me Khoureychi Ba, un autre spécialiste du droit se demande comment la danseuse citée dans un double meurtre peut-elle jouir d’une liberté provisoire alors que l’affaire n’a pas encore de juge pour permettre à la partie civile de se constituer et vaquer aux démarches judicaires avant de convoquer les prévenus pour l’instruction.
De son côté, l’avocat demande aussi comment la danseuse peut-elle jouir de la liberté provisoire dans un dossier sans juge, remis à un intérimaire, non encore ouvert, sans un seul acte de procédure pour le moment ».
La libération de la danseuse en plein campagne électorale des législatives anticipées du 17 novembre prochain risque de porter le débat sur un terrain clivant pour ne pas dire glissant au point de voir la danse faire basculer l’élection.
Maderpost