Les quotidiens de ce mardi 02 mai 2023, parvenus à la rédaction de Maderpost, ont largement commenté les voix discordantes dans l’opposition sur l’appel au dialogue du président Macky Sall mais aussi le rappel de Dieu de l’un des doyens de la presse sénégalaise, Aliou Camara dit Mame Less Camara journaliste-formateur, le samedi 29 avril à Dakar.
REVUE DE PRESSE – « Macky fissure l’opposition », affiche Bés bi (le jour) qui indique des voix discordantes sur l’appel au dialogue du président Macky Sall. Le patron de Taxawu Sénégal, se veut « candidat de la réconciliation », d’après la publication, Khalifa Sall soutient : « je vais discuter avec le Ps et le regroupement de la gauche ». En effet, l’ancien maire de Dakar s’oppose à la « politique de la chaise vide », mais promet d’échanger avec ses alliés, Yewwi et le F24. Cependant, le leader de Pastef, Ousmane Sonko fulmine : « ce dialogue, c’est pour me liquider et valider le 3e mandat ». L’ancienne ministre de la justice, Aminata Touré affirme : « le PDS est co-organisateur de ce pseudo dialogue ». Tandis que les jeunes du Grand Parti invitent Malick Gakou à décliner l’appel de Macky Sall, révèle la publication.
Poursuivons sur le dialogue politique, WalfQuotidien édite à sa Une « les appâts de Macky ». Il tient à ce que « Khalifa Sall et Karim Wade dont leur amnistie semble être conditionnée à la participation à leur formation politique à ce dialogue ». Une stratégie pour Ousmane Sonko Macky Sal cherche un moyen de « chantage » pour chacun des candidats déclarés. Mais poursuit-il, Pastef ne va pas entrer dans ces « deal », argue-t-il. En autre l’ancienne première ministre soutient un « deal » entre Macky et le Pds.
L’Observateur s’interroge au procès de l’affaire « Sweet Beauté », « Sonko face à un choix périlleux ». Accusé de « viols répétés et menaces de morts » sur la masseuse Adji Sarr, le maire de Ziguinchor est sous contrôle judiciaire ainsi que Ndeye Khady Ndiaye, « inculpée de complicité de viol et d’incitation à la débauche ». La parution rensigne qu’ une audience d’interrogatoire est prévue dans les prochains jours pour les accusés. Une séance de vérification d’identité et de garantie de représentation en justice pour tout accusé devant passer à la chambre criminelle.
« Sonko fait feu de tout bois », remarquent les Echos. Face à la presse hier, le leader de Pastef annonce le début d’une campagne de désobéissance civique vis-à-vis de la justice. Pour lui « à chaque fois que le président Macky Sall appelle au dialogue, c’est qu’il a des intérêts politiques ». Sur le présumé tentative d’assassinat sur sa personne « les conclusions du laboratoire d’expertise toxicologique « expertox » confirment que j’ai été victime d’une tentative d’assassinat », rapportent les échos qui indiquent en même temps, « Macky dit niet à toute hausse des salaires ». Lors de la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales, le président de la République a freiné certaines propositions, s’agissant la hausse des salaires, « ce n’est plus possible on a atteint le maximum qu’on pouvait faire et on ne peut pas aller au-delà », assure-t-il avant de dénoncer, « si on dit que l’Etat n’a rien fait sut la vie chère, c’est un manque de reconnaissance ». Par conséquent, « un jour de grève équivaut à un jour de salaire », charge le chef de l’Etat qui prévient que cette loi sera appliquée dans toute sa rigueur.
La même information est à lire dans SudQuotidien, « Macky mis au défi ». Dans le cadre de la célébration de la fête du travail, hier, lundi du 1er mai, l’essentiel des revendications des centrales syndicales porte sur le redressement des entreprises en difficultés comme la « Poste » et la « Sonacos », l’augmentation des salaires des travailleurs et la baisse de la fiscalité sur les salaires. « L’Etat ne peut plus augmenter les salaires. On a atteint le maximum qu’on pouvait faire », argue-Macky Sall.
Le président Macky Sall a déclaré, hier, qu’ « entre 2022 et 2023, les efforts de l’Etat pour atténuer les couts de la vie sont évaluées à 1185 milliards de Fcfa », relate Le Soleil. D’après la publication, le chef de l’Etat a invité le patronat et les syndicats de travailleurs à finaliser les négociations pour une augmentation des salaires dans le privé.
En outre, le décès du journaliste formateur Alioune Camara dit Mame Less Camara, le samedi 29 avril à l’hôpital Principal de Dakar, a été largement mis en exergue. « Un parcours inspirant », titre le quotidien national, « un intellectuel accompli, journaliste achevé pédagogue hors pair, syndicaliste engagé, il faisait partie des meilleurs et des plus respectés du landernau médiatique sénégalais ».
Inhumé au cimetière musulman de Yoff, hier, dimanche, Mame Less Camara laisse derrière lui «une presse et des confrères qui pleurent un journaliste chevronné et à cheval sur les principes, l’éthique et la déontologie du métier du journalisme », témoigne SudQuotidien.
hommages à un modèle , « Le Sénégal perd un chantre de l’éthique et de la déontologie ». En guise d’hommage posthume du président de la république, le Cesti porte désormais son nom de Mame Less Camara, nous dit l’Observateur.
Le quotidien du sports Stades évoque « le quator gagnant du week-end » . Il s’agit de « Boulaye Dia qui a retardé le sacre de Naples, Illimane Ndiaye qui continue de porter Sheffield United sur ses épaules, Nicolas Jackson qui s’est offert son premier doublé en Liga ou encore de Bamab Dieng qui a mis à terre le Paris Saint Germain », remarque le journal.
Maderpost