La livraison du jour de la presse quotidienne traite de plusieurs sujets dont le nouveau document de politique économique et sociale que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, va officiellement présenter ce lundi.
REVUE DE PRESSE – “Annoncé pour le 7 octobre 2024, la présentation de la stratégie nationale de développement se tient ce lundi 14 octobre. Ce Plan stratégique Sénégal 2050 sera articulé autour de huit pôles de développement à travers le Sénégal”, précise Walfquotidien.
Intitulé “Sénégal 2050 : l’agenda national de transformation”, ce document “est une occasion en or massif pour le pouvoir en place d’éclairer les pans d’ombre qui entourent les axes majeurs et les objectifs stratégiques du Sénégal pour les trois prochaines décennies”, écrit Source A.
“Les termes du référentiel, tant attendu par les Sénégalais, seront connus, aujourd’hui”, indique Kritik, avant d’ajouter que “ceux qui doutaient de l’existence du Projet, […] seront servis par le tandem au pouvoir qui compte frapper fort”.
“Le jour du projet”, affiche Bès Bi Le jour, en évoquant le vocable couramment utilisé par le parti Pastef au pouvoir, pour désigner son programme de gouvernement. Un document pensé dans l’esprit que les citoyens “sont les commanditaires, destinataires et évaluateurs ultimes des politiques publiques”, note Le Soleil.
Les membres du gouvernement doivent être ”irréprochables”.
Plusieurs quotidiens rapportent que le président de République a briefé, samedi, les membres du gouvernement sur ce nouveau référentiel, lors d’un séminaire intergouvernemental. Bassirou Diomaye Faye a saisi cette opportunité pour les mettre en garde contre d’éventuels écarts et fautes de gestion, rapporte par exemple Bès Bi Le Jour.
“Nous devons être irréprochables”, a assené Bassirou Diomaye Faye dans des propos rapportés par Sud Quotidien, les mêmes étant repris par le journal Le Quotidien. “Le temps d’un séminaire gouvernemental, le président Diomaye Faye a tenu à sensibiliser les ministres sur la nécessité de faire preuve de transparence dans la gestion des affaires de l’Etat”, ajoute cette publication.
“Si nous sommes pris à défaut dans le cadre de la gouvernance, le peuple va désenchanter”, a prévenu le chef de l’Etat, selon Libération. Surtout que l’ancien président Macky Sall ne se fait pas prier pour critiquer la gouvernance sous le régime de son successeur.
Macky Sall “engage la bataille du ‘redressement du Sénégal’”, écrit à ce sujet le journal Sud Quotidien, selon lequel la tête de liste de la coalition Takku Wallu pour les prochaines législatives anticipées du 17 novembre a parlé à certains de ses militants ce week-end, dans une retransmission en direct via WhatsApp “pour les mobiliser davantage face aux enjeux [du pays]”.
Selon Macky Sall, cité par le journal, “le Sénégal est dans le creux de la vague à cause des partenaires qui lui ont tourné le dos parce que ne sachant plus la ligne directrice que les tenants du pouvoir voudraient impulser”.
“Macky galvanise ses troupes”, titre à ce sujet Les Echos, pendant que Walfquotidien se projette sur les batailles politiques qui s’annoncent âpres en perspective des prochaines législatives. “Qui va ‘tuer’ l’autre ?”, se demande le journal à sa une, en allusion en particulier au duel devant opposer l’ancien président à son dernier Premier ministre, Amadou Ba.
“L’enjeu de ces élections législatives anticipées entre Macky Sall et Amadou Ba est la deuxième place et par conséquent, le poste de chef de l’opposition. Celui qui va arriver deuxième va enterrer politiquement son rival. C’est dire que ce scrutin est une question de vie ou de mort pour eux”, analyse Walfquotidien.
Maderpost / Aps