Le Conseil constitutionnel a rejeté tous les deux recours contre les candidatures de Ousmane Sonko, tête de liste de « Pastef » et de Barthélémy Dias, de la coalition « Samm sa Kaddu » aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.
CONSEIL CONSTITUTIONNEL – Selon les 7 « Sages » du conseil constitutionnel, « la question de l’inéligibilité d’un candidat, prévue par l’article LO. 182 du Code électoral, ne fait pas partie des cas limitativement énumérés par LO. 184, pouvant donner lieu à une saisine du Conseil constitutionnel par les mandataires des listes de candidats », atteste le document.
Le Conseil a rappelé que l’article LO.182, qui régit les critères d’inéligibilité des candidats aux élections législatives, confère exclusivement au Ministre chargé des élections la compétence pour saisir le Conseil Constitutionnel sur cette question. En ce sens, la candidature de Barthélémy Toye Diaz, tete de liste de la coalition « Samm sa Kaddu » a été validée.
Pour le cas Ousmane Sonko, liste de « Pastef », la décision du Conseil Constitutionnel s’étend implicitement à toute candidature relevant des mêmes dispositions légales. Ainsi, en l’absence d’une saisine du Ministre chargé des élections dans les délais prescrits, et conformément à l’article LO.182 du Code électoral, la candidature de Sonko a également été jugée valide.
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