Les prix du pétrole évoluaient proches de leurs plus hauts en quatre mois et demi lundi en cours d’échanges européens, profitant de la reprise de l’activité industrielle en Chine et d’une croissance ralentie de la production américaine.
PETROLE – Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 68,37 dollars à Londres, en hausse de 79 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l\’énergie. pour la même échéance gagnait 38 cents, à 60,52 dollars.
Vers 08H20 GMT, le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l\’énergie. a repoussé son plus haut depuis quatre mois et demi en grimpant à 60,87 dollars le baril, tandis que le Brent restait proche du plus haut depuis mi-novembre atteint vendredi, à 68,89 dollars.
L’activité manufacturière en Chine a progressé en mars à son meilleur rythme depuis huit mois (50,8 en mars contre 49,9 en février), selon un indice indépendant publié lundi, faisant espérer une reprise plus rapide que prévu de l’économie nationale.
“Ces données encourageantes venues de Chine ont profité à l’or noir“, a commenté Dean Popplewell, analyste chez Oanda.
L’affaiblissement de la croissance de la Chine, premier importateur mondial de brut, inquiétait certains investisseurs.
“Nous allons continuer de scruter les données mais il nous semble trop tôt pour déclarer que l’économie chinoise repart“, a cependant prévenu Caroline Bain, analyste chez Capital Economics, qui souligne que d’autres indicateurs, comme les ventes de terrain, laissent envisager un nouvel accès de faiblesse.
Du côté de l’offre, les États-Unis, premier producteur mondial, ont extrait un petit peu moins de pétrole en janvier qu’en décembre, après avoir battu des records consécutifs sur les derniers mois.
Le pays a produit 11,87 millions de barils par jour en janvier, en baisse de 0,8% par rapport au mois précédent, selon des données publiées vendredi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie.
“C’est la première fois que la production baisse depuis mai“, ont remarqué les analystes de ING.
“Il ne faut pas surinterpréter ces chiffres“, ont cependant relevé les analystes de JBC Energy, qui notent que la croissance reste massive par rapport au mois de janvier 2018 (+18,8%) et que “l’EIA révise à la hausse ses données sur la production au quatrième trimestre“.
Par ailleurs, le nombre de puits actifs a encore diminué la semaine dernière (-8 pour atteindre 824 puits actifs aux États-Unis), selon les données de l’entreprise de services pétroliers Baker Hughes.