L’Etat du Sénégal va poursuivre ses engagements auprès du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO pour améliorer la conservation et la gestion de la biodiversité du parc national du Niokolo-Koba. Daouda Ngom, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, a annoncé mercredi lors d’un entretien accordé à l’Agence de presse sénégalaise (APS) que le processus d’élaboration d’un nouveau plan de gestion et d’aménagement pour le parc a été enclenché.
BIODIVERSITE – Le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, réuni à New Delhi, en Inde, a récemment décidé de retirer le parc national du Niokolo-Koba de la liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision est basée sur les efforts encourageants déployés par le Sénégal pour améliorer l’état de conservation de ce site naturel unique.
« Le processus d’élaboration du nouveau plan de gestion du parc national Niokolo Koba a été enclenché, » a déclaré Daouda Ngom, soulignant l’engagement continu du Sénégal envers la préservation de ce patrimoine. Le ministre a également mentionné que des études d’impact environnemental seront menées sur le barrage de Samba Ngalou en raison de ses potentielles conséquences néfastes sur le parc.
Une autre mesure cruciale concerne la fermeture de la carrière de basalte de Mansa Dala, située à l’intérieur du parc. Le ministre Ngom a assuré que le gouvernement a pris des engagements pour demander aux entreprises en place de cesser leurs activités afin de protéger l’intégrité écologique du parc.
Le parc national du Niokolo-Koba, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981 pour sa biodiversité exceptionnelle et ses écosystèmes uniques, avait été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril en 2007. Cette liste vise à informer la communauté internationale des menaces pesant sur les valeurs mêmes qui ont permis l’inscription d’un site et à mobiliser des ressources techniques et financières pour sa préservation.
Maderpost / Rts.sn