Une enveloppe d’1 milliard 250 millions de F CFA, c’est la somme dégagée par l’Etat du Japon pour aider le Sénégal à renforcer sa sécurité alimentaire. Ce don est destiné à l’acquisition de riz pour contribuer, premièrement, à la couverture des besoins alimentaires du pays et, deuxièmement, à sa stabilité en renforçant la sécurité humaine.
SECURITE ALIMENTAIRE – Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, qui a procédé, ce jeudi, à la signature de cette subvention, s’est réjoui de cette belle initiative du Japon qui, selon lui, témoigne de la coopération bilatérale saine entre les deux pays.
« Cette subvention que vous venez de nous octroyer permettra l’achat de riz, qui va s’ajouter à la production agricole et, par conséquent, favorise le renforcement de notre stock national de sécurité alimentaire. Le produit de la vente de ce stock supplémentaire de riz sera versé dans le fonds de contrepartie destiné au financement de projets de développement socio-économique de notre pays.
L’aide alimentaire occupe une place importante, et même privilégiée dans la coopération entre nos deux pays et je me réjouis fortement que le Japon ait toujours manifesté sa volonté de participer à nos efforts de développement, notamment avec l’objectif de partager son expérience en vue d’aider à asseoir une véritable politique d’autosuffisance alimentaire », a indiqué le ministre Hott.
Selon l’ambassadeur du Japon, Arai Tatsuo, si son pays a procédé à cette subvention, c’est qu’il accorde une importance capitale à la sécurité humaine symbolisée par une bonne alimentation. Cet appui régulièrement renouvelé depuis l’année 1989, constitue un des principaux domaines de la coopération entre le Japon et le Sénégal.
La sécurité alimentaire est, en effet, un pilier de la Sécurité Humaine à laquelle le Japon attache une attention particulière. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement du Japon continue à apporter son appui dans ce domaine au Sénégal malgré toutes les contraintes liées à la crise sanitaire mondiale actuelle. Une nourriture de qualité et en quantité suffisante est, en effet, le premier rempart contre les maladies.
Maderpost / Emedia