Le personnel de 2AS à AIBD a porté le brassard rouge vendredi et ralenti le travail pour protester contre la décision du directeur général, le Turc Askin Demir de licencier 3 agents pour fautes professionnelles, d’une part, et son départ, d’autre part, mais ce dernier joint par téléphone dit à Maderpost que “tout est rentré dans l’ordre”.
AIBD – Le Collège des délégués du personnel et le personnel ont manifesté leur mécontentement pour réagir contre que le directeur général qui “ne veut rien entendre”, selon eux.
S’ils lui reconnaissent une qualité de manager, ils regrettent par contre ses relations exécrables avec le personnel. Certains vont jusqu’à parler de racisme.
Concernant les motif de renvoi des trois travailleurs, le collègue estime que si les fautes sont “réelles”, elles ne justifient pas pour autant la décision du directeur général ce d’autant qu’ils sont tous des circonstance atténuantes.
Selon un membre du collège, parmi les trois personnes licenciées, un homme a eu le tort de se retrouver en sous-vêtement (haut) dans son bureau alors que les climatiseurs étaient éteints. “Personne ne supporte une telle étuve”, a dit la source à Maderpost, soutenant par ailleurs qu’un autre agent a été renvoyé pour avoir fait une mauvaise manoeuvre après 7H43 minutes de travail non stop dans son quart.
“Il a commencé à 23H00 et c’est à 7H43mn que l’incident s’est produit. Au lieu de se demander si ce n’est pas la fatigue ou autre chose qui peut être à l’origine de la mauvaise manoeuvre, le directeur général a préféré le remercier. Le problème est que l’homme est non seulement considéré comme le meilleur dans son secteur, mais encore parce qu’il revenait d’un chômage technique. On peut aussi bien parler de fatigue, perte de réflexe, et dans tous les cas, les torts seraient partagés, parce qu’il a été trop chargé”.
Dans un communiqué rendu public, le collège des délégués force l’addition en réclamant le départ du directeur général.
“Le directeur général M Askin Demir a pris la décision ferme de licencier tout agent ayant commis une faute à 2AS, quelle que soit la nature ou la gravité de l’incident. Ces décisions sont prises en guise de représailles contre le personne qui, avec son collège des délégués, a demandé le départ du directeur général à travers une plainte déposée à l’inspection du travail de Thiès le 4 juin 2020 et par la pétition signée à plus de 95%.”
“Le collège des délégués du personnel remercie tous les travailleurs pour la mobilisation exceptionnelle faite à l’occasion de la signature de cette dernière pour démontrer que cette demande de départ émane directement des travailleurs et non des partenaires sociaux, comme l’a signifié le directeur général des autorités.
Le collège invite toutefois aux travailleurs “à plus de rigueur, de vigilance, de ponctualité, bref de professionnalisme dans l’exercice de leur fonction”, en cette période critique de Covid-19 où le “climat social est très tendu”.
Joint par téléphone par Maderpost en fin d’après-midi, M. Demir prudent mais très correct indiqué qu’une rencontre a été faite avec des responsables et des décideurs. “Les problèmes sont résolus”, a-t-il dit, soutenant qu’il peut “rester autant qu’il le souhaite à son poste”.
Il a donné rendez-vous après “des vacances méritées”.
Maderpost