Le Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (PASA/LOUMAKAF) a contribué ’’durablement’’ à la lutte contre la pauvreté dans ses zones d’intervention, a salué mercredi, son coordonnateur national.
Mouhamadou Moustapha Diaw a cité le développement d’infrastructures agricoles, l’accroissement de la productivité des bas-fonds, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des producteurs, dans le but de lutter contre la pauvreté.
Le PASA/LOUMAKAF, financé par le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), la Banque africaine de développement (BAD) et la République du Sénégal, est articulé autour de trois volets opérationnels : l’élevage, l’agriculture, l’aménagement de bas-fonds ainsi que des activités connexes.
Mouhamadou Moustapha Diaw s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour, ouest), au terme d’un atelier de planification opérationnelle dont l’objectif était de faire le point des activités mises en œuvre en 2020 et d’identifier celles à mettre en œuvre en 2021 dans le cadre de ce projet d’appui au développement.
« Ce projet a permis de réaliser 1538 km de pare-feu, au lieu des 500 km initialement prévus, alors que sur une prévision de 120 km de pistes, 118 km ont été réalisés », selon M. Diaw, ajoutant que sur un objectif de 36 fermes assignées à ce projet, 46 ont été réalisées, avec l’installation de solaires au niveau de dix fermes.
Pour ce qui est des eaux de surface, poursuit-il, sur un objectif de 14 bas-fonds, 22 sont aménagés pour essayer de retenir l’eau afin de recharger la nappe phréatique pour favoriser des activités rizicoles.
« L’année dernière, on avait emblavé 911 ha de terres pour la riziculture contre 1825 km cette année et amélioré les taux de rendement qui sont passés de 2,9% à 3,9%, avec le concours de la bonne pluviométrie, des appuis importants en intrants octroyés aux producteurs et des activités de renforcement de capacités », a souligné Mouhamadou Moustapha Diaw.
D’après lui, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégique d’autosuffisance en riz, un « fort pourcentage » de 60% a été affecté au riz de la Vallée. Mais ce pourcentage a été réduit pour accorder une part encore plus importante au riz de bas-fonds.
Maderpost / APS