Le Lac rose, l’un des patrimoines naturels les plus célèbres et les plus visités au Sénégal, risque d’être rayé de la carte dans un horizon proche.
LAC ROSE – Mise à part la baisse de la pluviométrie, l’homme est le seul responsable de ce nouveau désastre écologique et économique qui s’annonce. Les constructions sur les rives du côté de la mer et les nouvelles agglomérations de Keur Massar, Bambilor, Sangalkam, Niague, obstruent toutes les voies d’alimentation de cet écosystème unique au monde. Si rien n’est fait, le Lac rose va disparaître.
La restauration de l’interconnexion entre les lacs rose, Mbawane et Tanma est une urgence aux yeux du Professeur Goumba Lô, géologue environnementaliste, spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles. Réceptacles du trop-plein d’eau du continent et de la mer, ces lacs jouent un rôle clé dans la prévention des inondations, contre l’avancée de la mer, l’intrusion marine, entre autres.
Regain d’activités, des visiteurs qui arrivent en masse, le Lac rose se relève petit à petit de la Covid-19. Malgré l’affluence, guides touristiques, vendeurs d’objets d’art et exploitants de sel craignent des lendemains sombres pour leurs activités. Ils se sentent menacés par la poussée des projets immobiliers.
Maderpost / Igfm