Le groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (Giaba) a organisé, hier lundi le 4 décembre 2023, une session annuelle des Etats membres et des partenaires techniques et financiers pour établir le bilan de l’année 2022.
BLANCHIMENT D’ARGENT – Institution spécialisé de la Cedeao, le groupe intergouvernemental d’Action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest a organisé, hier, la session annuelle des ambassadeurs des Etats membres et des partenaires techniques et financiers.
L’objectif est « de faire l’état des lieux de l’année 2022 et d’une façon générale de revenir sur les réalisations de l’organe né en 2000 avec un objectif précis : apporter une réponse aux effets dévastateurs du blanchiment d’argent et lutter contre le financement du terrorisme », rapporte Le Soleil, dans sa parution du jour.
A l’occasion, M. Edwin W. Harris jr directeur du GIABA est revenu sur les objectifs du groupe. « Le Giaba est une démonstration claire de votre volonté politique à relever ces défis dans la région et à soutenir la lutte mondiale contre ces fléaux ».
Depuis sa création, le GIABA a entrepris des actions pour promouvoir la transparence et mis en œuvre des mesures de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans ses états membres, notamment en soutenant la promulgation et ou le renforcement du cadre juridique et réglementaire en matière de Lbc Ft, l’élaboration de stratégies nationales de Lbc Ft, la coordination nationale par la mise en place et le renforcement des Cellules Nationales de Traitement des Informations Financières (Centifs) et le renforcement des capacités des autorités compétentes. C’est dans le cadre de ses missions que le GIABA publie chaque année un rapport qui vise à faire à faire l’état des lieux des efforts fournis par l’institution dans la lutte contre le blanchiment d’argent, les éventuelles lacunes décelés, le financement du terrorisme, l’évaluation des actions et les détails de l’appui des unités du GIABA.
« Le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme constituent des délits qui menacent le secteur financier et économique et peuvent déstabiliser un pays », a relevé Mamadou Moustapha Seck, coordonnateur adjoint du bureau national de la Cedeao.
Il estime que ces sessions sont importantes et contribuent à faire avancer la lutte. La première journée de cette session annuelle a également été une occasion de lancer officiellement le nouveau site internet du GIABA.
Maderpost / Diasse (Stagiaire)