Après la condamnation de Ousmane Sonko, le pays a été secoué par de violentes convulsions. Plusieurs commerces et édifices privés ou publics ont été saccagés. Des actes qui ont eu un impact sur l’activité économique, selon le Fmi.
CROISSANCE – « La situation sociopolitique tendue a pesé sur l’activité des secteurs du commerce et des services au cours du premier semestre de cette année », a signalé le Fmi dans le rapport qui sanctionne sa dernière mission bouclée ce 7 septembre.
Et cet impact a, notamment, « conduit à une révision à la baisse des prévisions de croissance du PIB, qui sont passées de 5,3 % à 4,1 % » indique l’institution financière dans son document.
Le Fmi souligne que l’inflation est tombée à 5,7 % en juillet. Mais de nouvelles pressions inflationnistes provenant de certains produits alimentaires de base (riz, oignon, sucre) sont apparues récemment, et les prévisions pour l’inflation moyenne en 2023 ont été révisées à la hausse, passant de 5 % à 6,1 %.
Aussi, souligne le Fmi, les conditions financières sur le marché régional demeurent tendues et l’exécution du budget, jusqu’à la fin du mois de juin a été globalement conforme aux objectifs du programme.
Déjà, le projet du Bus rapid transit (BRT) avait annoncé avoir enregistré des pertes estimées à plus de 5 milliards de francs CFA lors de ces scènes de violence à Dakar, consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.
Maderpost / Igfm

