Les quotidiens de ce mercredi 12 juillet 2023, parvenus à la rédaction de Maderpost, traitent divers sujets particulièrement liés au drame des 300 migrants irréguliers « disparus » en mer et la course pour l’investiture des candidats à la prochaine présidentielle de février 2024.
REVUE DE PRESSE – Libération renseigne que plus de 300 migrants ont quitté « Kafountine, lieu de départs et de drames », en direction des iles Canaries, à travers trois embarcations, sont portés disparus. D’après le journal, les migrants sont originaires du Sénégal, des deux guinée, de la Sierra Léone, de la Gambie etc. Selon David Diatta, maire de cette localité située à Ziguinchor, « l’année dernière, en cette même période, 15 jeunes migrants retrouvés morts ont été enterrés dans une fosse commune ». C’est une nouvelle « terriblement inquiétante… », regrette Dr Aliou Ba de Greenpeace Afrique. La publication renchérit que lundi dernier, « les sauvetages espagnols ont secouru 86 migrants… aux larges de l’archipel des Canaries ». « 650 migrants abandonnés dans le désert, ont été finalement ramenés vers les villes de Médenine et Ben Guerdane, dans le Sud de la Tunisie », outre ce, « deux corps sans vie ont été retrouvés dans le désert de Hazoua », dit-il.
C’est dans ces circonstances, SudQuotidien remarque « Barca ou Barsakh, le retour des démons », un phénomène sans répit qui reprend du poil de la bête sur le littoral. En effet, « le drame de la disparition en mer de près de 300 migrants irréguliers partis de Kafountine, Côte Sud du Sénégal, remet au gout du jour une vielle hantise : celle des routes périlleuses de l’émigration clandestines ». Des investigations de la publication révèlent que les motivations des candidats, en réalité, il s’agit « des pêcheurs dépités par la raréfaction de la ressource et les vicissitudes de la vie ».
Enquête abonde dans le même sens, la disparition de trois embarcations de migrants en direction de l’Espagne, avec plus de 300 personnes à bord, remet au-devant « la saison des drames ». En revanche, la ministre des affaires étrangères réfute l’information faisant état de ces disparitions et apporte des précisions. Alors que Greenpeace Afrique pointe « la détresse économique qui pousse à entreprendre ces voyages périlleux ».
Dans un autre angle, VoxPopuli fait focus à la rencontre avec les parlementaires, « Macky veut sécuriser le parrainage optionnel de son candidat… ». Le patron de l’APR a rencontré, hier mardi, les députés de sa coalition Benno qui ont « produit une résolution dans laquelle tous ont signé de s’engager auprès de Macky Sall pour ne parrainer que le candidat qu’il aura désigné ». Concomitamment, ils ont « décidé aussi de miser sur le parrainage citoyen », informe la parution.
Bés Bi (le jour) est préoccupé par le « duel fratricide » Amadou Ba vs Abdoulaye Daouda Diallo dans la bataille pour le « dauphinat », qui s’est imposé au sein du pouvoir depuis que le président Macky Sall a annoncé qu’il ne sera pas candidat à la prochaine élection de février 2024. Le premier ministre dénonce les comptes « fictifs » créés par des « individus malveillants » pour « semer la suspicion et de suggérer sa participation à la course électorale et présidentielle ». Par contre, la Cojer Podor (nord du Sénégal) avance la « base politique » et la « loyauté » du président du Cese, ADD.
L’Observateur décrypte la stratégie de « la COM’ d’investiture » de Ousmane Sonko, ce 15 juillet 2023, alors que sa condamnation à deux ans de prison ferme, dans l’affaire « Sweet Beauté » qui l’oppose à la masseuse Adji Sarr, le rend inéligible, selon les dispositions de la loi électorale. C’est un « coup de bluff, mais aussi de communication », analyse Pr Adou Rahmane Thiam, chef du département Sciences politiques à l’UCAD.
Contrairement à son collègue de l’UGB qui estime que c’est une stratégie de communication sur ce qu’on appelle la légitimité, son acceptabilité sociale. Pour lui, c’est dire que c’est une « demande sociale ou bien de dire que si sa candidature est empêchée, il y a des risques réels de troubles », dit-il. Sur ce, le chef de l’Etat, Macky Sall voit cette démarche de pastef « une provocation », renseigne L’Obs.
Le quotidien national s’interroge sur le trafic aérien au premier trimestre, « l’embellie se poursuit à Aibd ». Selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologique (Anacim) qui a rendu publiques, hier, les chiffres de l’Aéroport de Diass, « une hausse de 23% pour le transport de passagers et 06% pour le fret », par rapport au dernier trimestre de l’année 2022, « Air Sénégal résiste aux compagnies étrangères ».
Source A fait l’Echo « clignotants au rouge » de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Selon la parution, si les salaires ne sont pas perçus avec un immense retard, « souvent les agents patientent jusqu’au 15 du mois ». Et, ce n’est qu’hier, que « les dotations en carburant ont été disponibles et les cartes de restauration rechargées ». Des sources du journal révèlent « l’histoire d’une recrue, son contrat à 2 millions de Fcfa et le mail malencontreusement envoyé dans le mail Alaibd.sn, où se retrouvent tous les travailleurs de l’AIBD ». De plus, « les mille et un voyages du DG et de ses collabos font électrifier de rage plus d’un », rapport-il.
Stades quotidien évoque le choix de l’Equipe nationale d’affronter les grandes équipes, après le Brésil, les lions feront face à l’Algérie le 12 septembre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, « des spécialistes applaudissent Aliou Cissé ». « Si on veut être meilleur, il faut affronter les meilleurs », a dit l’ancien défenseur des lions, Ferdinand Coly. Pour l’ancien coach de Mbour PC, « il nous faut ces genres de rencontres », affirme Vieux BA. En ce sens, Cheikh Sidy Ba, Ancien international remarque : « les petites équipes n’apportaient pas grand-chose ».
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