Les quotidiens de ce mardi 20 juin, parvenus à la rédaction de Maderpost, s’interrogent sur une diversité de sujets dominés par le dialogue politique autour des candidatures de Karim Wade, Khalifa Sall et Macky Sall.
REVUE DE PRESSE – Sous le thème « les acteurs cherchent la clé », SudQuotidien remarque, les responsables engagés dans le dialogue politique ont consacré hier, lundi 19 juin, l’épineuse question des « candidatures à la prochaine présidentielle en misant sur la modification de l’article L28 en lieu et place des articles L29 et L30 du code électoral mais aussi la candidature de l’actuel chef de l’Etat ». Après plusieurs heures de débat, les représentants des différentes pôles se sont donnés rendez-vous aujourd’hui.
Poursuivons avec l’Observateur qui revient sur les exigences de la majorité et de l’opposition sur la participation de Macky Sall en 2024, « cassures sur les candidatures », publie-t-il. La publication renchérit sur la proposition de la « grâce présidentielle » par la société civile pour régler le cas de Karim Wade et de Khalifa Sall, tans dis, que les conditions de BBY écartent Sonko qui « n’a pas encore purgé sa peine prononcée par le juge ». Cependant, le parti démocratique sénégalais récuse la réintroduction de Karim Wade dans le jeu politique à travers une modification de la loi, et « menace de quitter le dialogue ». L’Obs renseigne que la question du parrainage est « définitivement réglé ».
La même information est à lire dans les Echos, « la majorité pose le débat sur le mandat des députés », la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale avant 2 ans. Désormais, 13 députés ou 120 présidents d’exécutifs locaux peuvent parrainer un candidat, « 8% pour le parrainage des parlementaires et 20% pour celui des élus locaux », informe le quotidien qui indique pour le 3e mandat, « à chaque parti sa position et les intérêts qu’il défend ».
Après une première rencontre dispersée, « le F24 relance son dialogue du peuple », nous dit Bés bi (le jour). En conférences de presse hier, leaders de l’opposition et acteurs de la société civile ont jeté les nouvelles bases de ces rencontres contre le pouvoir et annoncent une « grande manifestation le 14 juillet prochain ».
« Un cycle de violences à feu continu », édite à sa Une WalfQuotidien qui rappelle que depuis 2021, le Sénégal jadis calme, est traversé par des turbulences qui menacent ses fondements et font douter les plus optimistes.
Le Quotidien national fait une analepse dans l’histoire de la médiation, « Il y a 52 ans, avant Macky, ce fut Senghor ». Le Soleil revient sur quelques événements, après la « Nakba » (1948-1949), « Suez » (1956), les « six jours » en 1967, tout fut entrepris par le « groupe des quatre » : Leaopold Sedar Senghor (Sénégal), Ahmadou Ahidj (Cameroun), Yakubu Gowon (Nigéria), Mobutu (RD Congo), mandaté par l’Oua, pour éviter le « Kippour », quatrième confrontation meurtrière entre Israéliens et Arabes. La parution révèle, les réunions secrètes à Dakar et Kinshasa, les allers-retours entre Le Caire et Jérusalem, n’ont finalement pas pu empêcher que « les canons tonnent ».
Le quotidien du Sport place le curseur au match amical, Sénégal-Brésil ce mardi à 19H00, « les lions visent l’exploit à Lisbonne ». Le Brésil, « bête noire des africains », sur 42 matchs, la Seleção compte 36 victoires, deux nuls et quatre petites défaites. Selon Abatalib Fall, coach Baol Académie : « le Sénégal a les moyens de battre le Brésil », relate Stades.
Les Echos évoquent la sélection des anciens et ouverture de la tanière, « Aliou Cissé s’arcboute sur ses Papys pour 2024 ». « Il ne faut pas vieillir ceux qui sont là très vite, ils ont encore des choses à donner en 2024 », déclare le sélectionneur de l’équipe nationale avant de poursuivre, « je veux avoir de bons joueurs, peu importe là ou l’âge qu’ils ont », dit-il.
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