ASSURANCE – C’est la fin d’un compagnonnage entre la Sen-Ré et le sénégalais Adama Ndiaye, Président de la Fanaf (Fédération des sociétés d’assurance et de réassurance de droit africain), qui occupait jusque là les fonctions de Directeur Général Adjoint à Sen-Ré. Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique mardi, Adama Ndiaye a décidé de rendre le tablier. Dessous d’un départ que beaucoup voyaient venir.
Confidentiel Afrique a appris mardi après midi la démission de Adama Ndiaye, qui présidait l’instance suprême des assureurs africains depuis 2014 et occupait les fonctions de Directeur général adjoint de la compagnie de réassurance sénégalaise, Sen-Ré.
Il a décidé de quitter le navire qu’il co-pilotait avec le Dinosaure Moussa Diaw, Directeur général de la société.
Sa cooptation en 2015 par le Conseil d’administration de la compagnie au poste stratégique de Dga, avait été diversement appréciée par bon nombre de professionnels du secteur de l’assurance et de la réassurance.
On le présentait, urbi orbi comme l’un des potentiels et sérieux remplaçants du Dinosaure Moussa Diaw, frappé par l’âge de la retraite.
Les plans de Adama Ndiaye sont grillés, estiment beaucoup de professionnels, contactés par Confidentiel Afrique. “On ne terrasse pas de sitôt un cocotier de l’envergure de Moussa Diaw. Il faut avoir de la patience et baver comme un crapaud”, confie une source autorisée.
Adama Ndiaye, que l’on dit mis à l’écart, a-t-il jeté l’éponge pour conflit de génération ou cohabitation froide avec son chef hiérarchique Moussa Diaw ?
Selon des échos parvenus à Confidentiel Afrique, le Conseil d’administration de la société examine sa démission avant de l’accepter ou pas. Toutefois l’information de sa démission, nous a été confirmée par des sources crédibles.
À l’évidence, beaucoup entrevoyaient ce départ, dans les cercles des initiés du secteur.
Sa démission intervient ainsi quelques mois après la sortie, sans bruits, du capital de la Banque Atlantique du Sénégal (filiale du Groupe marocain BCP), de Sen-Ré et Sonam.
Par Ismael AIDARA/Confidentiel Afrique