Alors que sa formation politique, le Parti des peuples Africains-Côte d’Ivoire soufflait sa première bougie lundi à Abidjan, Laurent Gbagbo s’est invité dans le dossier des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis maintenant trois mois.
COTE D’IVOIRE – L’ex-président ivoirien a lancé un appel au président togolais, Faure Gnassingbé, médiateur dans ce dossier de « redoubler d’efforts ». L’ex-président ivoirien a demandé au président de la transition malienne de jouer la carte de la fraternité d’armes.
« Il faut demander au président Assimi Goïta de réfléchir à sa fraternité d’armes avec ceux (soldats ivoiriens) qui sont en prison là-bas. », a déclaré l’ex-président ivoirien.
Laurent Gbagbo a aussi rappelé que les soldats avaient été envoyés au Mali par la Côte d’Ivoire et, selon lui, « c’est celui qui envoie qui a la plus grande responsabilité. si cela tourne au vinaigre ».
Son parti allait bientôt envoyer des délégations en Guinée, au Burkina et au Mali dirigés par des militaires pour « s’informer », a-t-il souligné.
Une année après sa création, le PPA-CI pense déjà à la conquête du pouvoir. Et pour la présidentielle prévue en Côte d’Ivoire dans trois ans, le nom du candidat qui défendra ses couleurs est presque connu.
« Pour les élections de 2025, le président Laurent Gbagbo est notre candidat naturel », a déclaré Damanan Pickass, secrétaire général du PPA-ci.
Pour le secrétaire général du Parti des peuples Africains-Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’alternative à cette candidature.
Maderpost / Africanews