Selon les trois ministres, « ce jugement de valeur est aussi surprenant qu’inhabituel de la part d’un fonctionnaire statutaire, dont les missions et les attributions ne lui confèrent aucun droit d’ingérence dans les affaires intérieures d’Etats membres de l’Union Africaine ».
« Cette prise de position inappropriée, inopportune et contreproductive est contraire aux principes, aux règles et à la pratique de l’UA », disent-ils.
Précisant que le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO est « une décision souveraine et conforme aux dispositions légales de la CEDEAO ».
« Toute appréciation de cette décision souveraine » constitue non seulement « une ingérence dans les affaires intérieures », mais également une « violation des dispositions pertinentes de la Charte des Nations unies, de l’Acte constitutif de l’Union africaine et du droit international ».
À l’origine de ce tollé, les propos du commissaire de l’UA au cours des délibérations publiques de la 65e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO tenue le 7 juillets 2024.
Le Commissaire de l’Union Africaine (UA) en charge des affaires politiques, paix et sécurité, s’exprimant au nom du président de la Commission de l’UA a déclaré que « le retrait de trois pays de la CEDEA est inacceptable pour l’Union Africaine et nous croyons en une seule CEDEAO ».
Maderpost avec Sputnik