La Sénégalaise, Mme Didi Fall, établie à New York aux Etats-Unis, présidente et fondatrice de 1000 Shades of Women Didi Fall a été primée vendredi aux Nations Unies pour son engagement dans la lutte contre la drogue et notamment les nouvelles drogues de synthèse dont une importante saisie avait été faite en 2015 à Tambacounda.
LUTTE – Mme Fall a reçu son prix à la suite d’un discours engagé et la diffusion d’une vidéo de 10mn tournée à Dakar et aux Etats-Unis, dans laquelle, des personnalités invitent la jeunesse sénégalaise et africaine à ne pas consommer la drogue et surtout celle de synthèse qui fait de nombreux ravages. Mme Fall avait déjà été primée en mars dernier pour le même engagement.
La vidéo montre des images chocs de personnes sous l’emprise de la drogue de synthèse créée à partir de substances chimiques synthétiques plutôt que des ingrédients naturels.
Ces drogues de synthèse communément appelées le Spice ou K2 ou encore les sels de bain, sont une « drogue sur mesure », soit une version légèrement modifiée et synthétique (réalisée chimiquement) d’une drogue illicite. Elles arrivent sur le marché illicite quelques années après l’ecstasy, le LSD et les méthamphétamines.
Selon le site nonaladrogue, les drogues de synthèse ont modifiées pour éviter d’être déclarée illicite, elles sont essentiellement par des chimistes pour créer une nouvelle drogue qui peut être vendue légalement (sur Internet ou dans les boutiques).
Cette retouche chimique permettrait ainsi aux vendeurs de gagner de l’argent sans enfreindre la loi, pendant que la police comble son retard au sujet des nouvelles substances chimiques qui sont ainsi créées, et pendant qu’elle les rend illicites, les fabricants en inventent des versions différentes pour contourner la loi. Ainsi le cercle se répète.
Certaines de ces drogues sont vendues sur Internet ou dans certaines boutiques (en tant que « mélanges de tabac et de fines herbes »), alors que d’autres sont déguisées sous forme de produits marqués « pas pour la consommation humaine » (comme « encens d’herbes », « engrais végétal », « sels de bain » ou « décapant pour bijoux ») pour masquer leur véritable usage et contourner ainsi les règles de santé et de sécurité.
En raison du nombre de plus en plus important de substances chimiques qui sont constamment développées, les consommateurs de drogues sur mesure n’ont aucun moyen de savoir ce que pourraient contenir les drogues qu’ils prennent.
De plus, comme une légère modification apportée à une drogue connue peut avoir pour résultat – et c’est souvent le cas – une nouvelle drogue avec des effets considérablement différents, les consommateurs ne peuvent pas prévoir l’impact que peuvent avoir sur la santé les substances qu’ils expérimentent.
Entre janvier et février 2015, plus de 110kg de méthamphétamine, une drogue de synthèse psycho-stimulante hautement addictive, en provenance du Mali avaient été saisis, dans la région de Tambacounda au Sud-est du pays, précisément à Kidira et Koumpentoum.
Maderpost avec nonaladrogue