Les divergences de point de vue au sujet du nouvel avion de commandement dont la réception est prévue le 16 juillet et les prochaines élections locales sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
REVUE DE PRESSE – ’’Achat de l’avion de commandement, Birahim Seck exige la vérité du prix’’, selon Libération qui écrit : ‘’Le patron du Forum civil/Sénégal a poussé hier (…..) un coup de gueule sur la question de l’avion de commandement actuellement sur toutes les lèvres. Birahim Seck invite le gouvernement à rendre compte au peuple souverain. Il a dénoncé le principe du secret-défense évoqué par le camp du pouvoir’’.
Selon Kritik, ‘’Le forum civil coupe les ailes de l’A-320 Néo’’.
’’Alors que le pouvoir chante sur tous les toits que l’axe 3 du PSE consacre la promotion de la bonne gouvernance, le forum civil estime que l’acquisition nébuleuse de cet avion est en parfaite antinomie avec la volonté exprimée par le gouvernement’’.
Le Sénégal, ‘’un pays pauvre aux vices de riches’’, dit La Tribune à propos de l’achat de cet avion de commandement qui ‘’divise’’ la classe politique, d’après Sud Quotidien.
Selon cette publication, ‘’la polémique sur l’achat du nouvel avion de commandement du président de la République ne désemplit toujours pas. Après les attaques acerbes et autres critiques de l’opposition sénégalaise qui n’en voit pas l’opportunité au vu des finances asphyxiées par la Covid-19, le camp du pouvoir parle de +faux débat+ non sans brandir l’option sécuritaire’’.
‘’L’opposition regrette l’acquisition de cet avion avec des dizaines de milliards de Fcfa, +laissant en rade une ribambelle de priorités+. Des arguments que les soutiens de Macky Sall trouvent ridicules, notamment pour des responsables qui ambitionnent de briguer la magistrature suprême’’, écrit Walfadjri.
Dans L’As, le ministre, porte-parole et coordonnateur de la cellule de communication de la présidence de la République, Seydou Guèye soutient : ‘’Ce n’est pas l’avion de Macky Sall, mais bien celui du président de la République du Sénégal’’.
Le Quotidien parle d’’’ambitions en haute altitude’’. Selon ce journal, ‘’l’achat de l’Airbus A-320 Néo de la présidence, pour 57 milliards de francs Cfa, est une bonne opération financière si l’on en juge par de substantielles économies faites sur les locations d’avion, en plus des frais de réparation de la Pointe Sarène’’.
’’Par ailleurs, souligne la publication, ce n’est pas le seul appareil acquis pour le Sénégal par Macky Sall. Les forces aériennes et navales ainsi qu’Air Sénégal Sa peuvent en témoigner’’’’.
Enquête s’intéresse aux élections locales de janvier 2022 et affiche à la Une : ‘’Les jeunes à l’assaut des mairies’’.
‘’Dans l’histoire récente du Sénégal, lorsque les jeunes s’impliquent dans la gestion politique du pays, cela n’est jamais de tout repos. Après la contestation et les luttes démocratiques, de plus en plus ambitionnent d’intégrer les instances de décision. Et ce, en briguant les municipalités de leurs collectivités’’, écrit le journal.
A propos des locales, Le Témoin s’interroge : ‘’Quel capitaine pour l’Alliance pour la République (APR) à Dakar ?’’.
‘’La bataille pour le contrôle de Dakar refait surface au sein de l’APR à moins de sept mois des élections locales du 23 janvier 2022. Certains responsables +apéristes+ du département de Dakar font tout pour se positionner en leader incontestable et espérer le capitanat au niveau de la capitale’’, souligne la publication.
Le journal distingue dans cette bataille interne trois hommes : Abdoulaye Diouf Sarr, ‘’un capitaine légitime’’, Amadou Ba, ‘’un leader charismatique et balèze’’ et Aboubacar Sédikh Bèye, ‘’le troisième larron ?’’.
Le Soleil aborde la crise au Mali et titre : ‘’Une instabilité anxiogène’’.
Le Vice-président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a annoncé mardi qu’il plaçait ’’hors de leurs prérogatives’’ le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane, affirmant agir pour ’’préserver la charte de transition et défendre la République’’.
Le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane ainsi que certains de leurs collaborateurs ont été conduits, lundi, dans la soirée, dans le camp militaire de Kati, près de la capitale Bamako, quelques heures après l’annonce de la formation d’un nouveau gouvernement.
Maderpost / Aps