Le directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC), Pape Mademba Bitèye, considère la transition énergétique comme “une obligation stratégique et morale”, à laquelle ne peuvent se dérober les pays africains.
ENERGIE – “Il est impossible, je dirais même hors de question de se soustraire de l’obligation stratégique, conjoncturelle et morale de procéder activement et de façon délibérée à une transition énergétique. Et pour SENELEC, c’est déjà une réalité”, a-t-il déclaré.
Il intervenait à la première réunion du comité scientifique de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), dont il est le président par intérim.
Selon lui, cette transition énergétique ne porte pas uniquement sur les nouvelles sources d’énergie qui sont à juste titre privilégiés au détriment des énergies fossiles, car il s’agit également de s’approprier des valeurs d’efficacité et de maîtrise de l’énergie.
“Nous pouvons compter sur les nouvelles options technologiques à notre disposition pour adopter les solutions smart à travers des systèmes intelligents de plus en plus maîtrisés”, a indiqué M. Bitèye.
Il estime que cette approche aura une incidence sur la relation avec le client qui s’attend légitimement à un “service de qualité toujours amélioré, abordable et durable”.
“Le défi énergétique du continent est connu de tous, et son envergure et sa profondeur ne font plus l’objet de discussions”, a-t-il fait observer.
Il a rappelé l’engagement du Sénégal dans “la promotion soutenue” des énergies renouvelables.
“Conformément aux instructions du président de la République, Macky Sall, le Sénégal s’est engagé dans une dynamique de promotion soutenue des énergies renouvelables, notamment le solaire et maintenant l’éolienne et l’hydraulique”, a-t-il dit.
Cette rencontre du comité scientifique de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA) sera mise à profit pour tenir la 13ème réunion consultative des pools énergétiques régionaux africains.
Maderpost / Aps
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