Abdoulaye Ly Akilee joue les prolongations dans son différend l’opposant à la Senelec. Cette fois-ci, il s’est inscrit en lanceur d’alerte pour alerter les nouvelles autorités, ses alliés politiques avec son mouvement politique Yessal, sur le juteux contrats de 3 500 milliards liant la compagnie West Africa Energie de Samuel Sarr à la Senelec. Contrat qui a été scellé via une entente directe.
SENELEC – Selon lui, c’est un choix «antipatriotique» qui dilapide les deniers publics et favorise le contenu personnel sur le contenu local.
Il réclame purement et simplement l’annulation de ce juteux contrat dont l’infrastructure que devait réaliser West Africa Energie pour la fourniture de 300 mégawatts pour une période de 25 ans n’est pas encore livrée à la Senelec.
«Wesf Africa Energie dont le responsable le plus en vue est Samuel Sarr a annoncé un investissement de 200 milliards pour la production de 300 mégawatts. Il leur a été attribué une licence de production et de distribution d’électricité par le ministère de l’Energie avec un contrat nul et non avenu. Contrat signé en entente directe», a dénoncé Abdoulaye Ly, hier devant les journalistes. C’est un contrat 3 500 milliards sur 25 ans avec 140 milliards à payer annuellement par Senelec à West Africa Énergie.
Le must, selon Ly Akilee, à la fin du contrat la société nationale devra encore payer pour rentrer en possession de l’infrastructure. D’ailleurs, dit-il, le ministre des Finances de l’époque, Abdoulaye Daouda Diallo avait dénoncé cette situation donnant des injonctions à appliquer les «règles de la concurrence». C’est pourquoi Ly Akilee a lancé une alerte au Président Diomaye et à son Premier ministre Ousmane Sonko qui a reçu dernièrement une entreprise turque partenaire de West Africa Énergie.
Maderpost / Walfnet