Presque au creux de la vague, la SAR (Société Africaine de Raffinage) a payé en deux tranches de 30 milliards de FCFA (globalement 60 milliards), soit 60% de sa dette auprès du groupe bancaire nigérian UBA Groupe, restant lui devoir 40 milliards, rapporte mardi Igfm.
PETROLE – La Société africaine de raffinage remet les turbines en marche. Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique, endettée jusqu’à ses dernières vannes auprès du groupe bancaire nigérian UBA Group, elle vient de s’acquitter de 60% de l’intégralité de sa créance. Soit 60 milliards de FCFA sur les 100 milliards de dettes qu’elle vient de verser dans les comptes de la banque prêteuse.
Selon des sources concordantes, consultées par Confidentiel Afrique, 60 milliards de FCFA ont été versés à ce jour par la SAR et, devrait s’acquitter incessamment des autres 40 milliards restants sur l’encours de la dette. La SAR avait dû mobiliser ,indépendamment des 60 milliards versés, la bagatelle de 50 milliards de FCFA juste avant la présidentielle de février 2019.
La filiale sénégalaise de la banque nigériane United Bank for Africa (UBA) avait mis en place en octobre 2011 un financement de 157,5 milliards CFA (240 millions d’euros) en tant que banque agent, afin de permettre à la Société africaine de raffinage (SAR) d’augmenter sa capacité de financement des importations et de réduire le coût de ses approvisionnements.
Cette convention de prêt devrait permettre un retour de la SAR à une meilleure activité de raffinage «et permettre au Sénégal d’être de plus en plus indépendant en matière de fourniture et d’approvisionnement en énergie, notamment en hydrocarbures».
Selon nos informations, la Société africaine de raffinage avait été pénalisée il y’a quelques mois, par la rupture du versement de la subvention du fonds stratégique à l’énergie. Celle ci accusait du retard et devait permettre à la SAR d’apurer progressivement sa dette vis à vis de UBA.
Maderpost / Igfm / Confidentiel Afrique