La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a tiré un bilan satisfaisant du championnat de Ligue 1 qui a connu son épilogue ce dimanche 6 août avec le sacre de Génération foot. S’il faut se féliciter sur le plan sportif du beau parcours des Grenats, du retour du public dans les stades, Pape Momar Lô, vice-président de la LSFP, chargé des compétitions relève quelques mauvais points dans le tableau comme les scènes violences qui ont surgi au cours de la saison ou encore les difficultés notées dans la maitrise du calendrier des compétitions.
FOOTBALL – La Ligue sénégalaise de football professionnel a tiré un bilan satisfaisant du déroulement du championnat de Ligue 1 (2022-2023). Auteur d’un beau parcours dans la deuxième partie de saison, c’est Génération foot qui s’est adjugée du titre à deux journées de la fin suite à sa courte victoire (0-1) face à Diambars. Un beau parcours, selon Pape Momar Lô, vice- président de la LSFP, chargé des compétitions.
«Sur le plan sportif, on a noté une belle performance de toutes les équipes avec en prime le champions Génération Foot qui a fait un parcours remarquable du point de vue sportif. Dans la première partie de la saison, on a constaté que les Grenats étaient en milieu de tableau. On a constaté que Génération foot était un beau champion. Car, dans la phase retour, Génération Foot n’a encaissé que quelques buts et une seule défaite. Elle a fait une très bonne saison», s’est félicité Pape Momar Lô, vice-président de la LSFP, chargé des compétitions.
A côté de la performance des Grenats, ce dernier a salué le retour du public dans tous les stades. Cette popularité s’explique, selon lui, par les victoires obtenues par les différentes sélections dans les compétitions internationales comme le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) réservé aux joueurs évoluant dans les championnats locaux.
«Sur le plan de la popularité, on a noté le retour du public dans tous les stades. Que ce soit à Déni Biram Ndao, à Iba Mar Diop, à Pikine, à Guédiawaye, à Louga, à Saint Louis, à Ziguinchor et partout on joue. On constate un engouement populaire. Cela s’explique par les performances actuelles du football sénégalais notamment la victoire au championnat d’Afrique des nations qui est joué par des équipes en majorité professionnelles», explique- t-il. Le vice-président de la LSFP n’en relève pas moins quelques points moins positifs dans le déroulement de la saison. Il s’agit notamment du manque de maitrise du calendrier et surtout des scènes de violences qui ont enregistrées au cours des rencontres. On peut noter celles qui ont émaillé la demi-finale de la Coupe du Sénégal ayant opposé Guédiawaye Fc au Jaraaf de Dakar.
«S’il y a quelque chose à revoir, c’est une plus grande maitrise du calendrier et les scènes de violence. On a constaté que l’on a joué pendant 10 mois. Nous avons débuté le championnat au mois d’octobre pour terminer au mois d’août. Les raisons sont conjoncturelles liées à la situation politique et sociale. L’autorité avait demandé que l’on puisse suspendre l’ensemble des activités sportives au niveau du territoire national», a-t-il noté.
Maderpost / Sud quotidien.sn