A Dubaï, le roadshow des autorités guinéennes est couronné de succès aux Emirats arabes unis à hauteur de 7 milliards de dollars. Ainsi, ce montant a été collecté pour financer des projets d’infrastructures, essentiellement dans le cadre de partenariats public-privé (PPP). Cette information ministre sortant, Ismael Nabe, conseiller du Premier ministre de Guinée en charge des investissements et des Partenariat Public Privé.
GUINEE CONAKRY – « Les rideaux sont tombés sur le grand tour de table organisé à Dubaï, pour mobiliser les bailleurs et partenaires de la Guinée autour du financement du Programme de référence intérimaire (PRI). Un événement couronné par un franc succès, le gouvernement ayant obtenu l’annonce d’une enveloppe de 7 milliards de dollars par rapport au besoin de financement de 4 milliards de dollars exprimé au préalable », souligne une note du ministère guinéen de l’Economie, des Finances et du Plan.
Par ailleurs, les émissaires de Conakry ne sont pas venus à Dubaï – les 15 et février 2024 – pour rien, ils ramènent dans leurs valises de quoi financer des programmes dans les domaines de l’eau, de l’électricité, des soins de santé, des routes, etc., dans un pays au sous-sol gorgé de richesses (2/3 des réserves mondiales de bauxite, or, diamant, fer, manganèse, zinc, cobalt, nickel, uranium) mais dont ses enfants ne profitent pas. Des banques multilatérales et des institutions de financement du développement ont promis de débourser ces fonds.
Cette «enveloppe conséquente témoigne de la confiance des partenaires et de leur volonté à accompagner le pays dans la mise en œuvre des projets et programmes d’investissements susceptibles d’améliorer les conditions de vie de la population guinéenne».
Il faut signaler que des accords ont été paraphés avec la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, la Banque islamique de développement (BID) et d’autres organismes de financement du développement.
Par ailleurs on a appris que l’enveloppe promise à la Guinée devrait être affectée au financement de 55 projets d’infrastructures. Ils sont programmés par le PRI de la Transition 2022-2025 qui a pour principal but de consolider la résilience du pays face aux facteurs de fragilité politique, économique, sociétale et environnementale.
Notons que la Guinée, victime d’une Fragilité politique, est dans une phase de transition depuis le 5 septembre 2021, date à laquelle le président Alpha Condé a été arrêté suite à un coup d’Etat mené par le chef du Groupement des forces spéciales (GFS), le colonel Mamady Doumbouya.
Maderpost / Daouda Bakary KONE