Selon la proposition de la Haute Autorité de santé, les personnes qui ont déjà été testées positives au coronavirus et sont guéries ne devraient pas se faire inoculer les deux doses mais une seule. FRANCE – La recommandation, qui fait de la France le premier pays à le proposer, doit encore être approuvée par le gouvernement.
S’appuyant sur l’analyse des données disponibles «sur la réponse immunologique face à l’infection par le SARS-CoV-2» et sur les travaux réalisés par la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) et des membres d’InfoVac, les autorités sanitaires françaises ont recommandé de proposer une seule injection aux personnes qui ont le Covid-19 dans leur dossier médical.
«À ce stade des connaissances, la réponse immunitaire à la vaccination des personnes ayant déjà été infectées est de type anamnestique, ce qui conduit à ne proposer qu’une seule dose aux personnes immunocompétentes ayant fait une infection par le SARS-CoV-2, quelle qu’en soit son antériorité», indique la Haute Autorité de santé (HAS) dans un avis publié le 12 février.
La France devient ainsi le premier pays à avancer une telle initiative.
«Une mémoire immunitaire» est déjà élaborée chez les individus en question et «la dose unique de vaccin jouera ainsi un rôle de rappel», explique la HAS.
En outre, «si la seconde dose de vaccin a déjà été administrée aux personnes ayant un antécédent d’infection par le SARS-Cov-2, les données disponibles à date ne montrent pas de différence du profil de sécurité».
Pour les personnes ayant été testées positives après la première dose, il est recommandé de recevoir la seconde six mois après avoir été infecté.
La durée de l’immunité de ceux ayant fait une infection est estimée à «au moins trois mois, mais plus probablement six mois». Il est raisonnable ainsi qu’ils se fassent vacciner «au-delà de ce délai de trois mois après l’infection, de préférence avec un délai proche de six mois», précise la HAS.
Plus de deux millions de primo-injections
Tandis que la situation est surtout préoccupante en Moselle où les variants sud-africain et brésilien se sont largement propagés, la direction générale de la Santé a constaté que 2.671.108 vaccinations ont été effectuées au total, dont 2.135.333 primo-injections, selon les données pour le 11 février.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a précisé que plus de 200.000 vaccinations avaient été réalisées en l’espace de 24 heures.
Maderpost / Sputnik
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