Comme toutes les grandes crises économiques, celle de 2020 a été baptisée. Le “Great Lockdown”, le “Grand Confinement”, a été choisi en référence aux précédentes crises, la “Grande Dépression” des années 1930 et la “Grande Récession” de 2009 qui a suivi la crise financière mondiale.
CORONAVIRUS – C’est l’économiste en chef du Fonds monétaire international, Gita Gopinath, qui a employé l’expression mardi en dévoilant les dernières prévisions pour l’économie mondiale. Depuis, le nom a fait le tour du monde.
Mais baptiser une crise n’est pas sans susciter quelques commentaires. Une journaliste du New York Times s’est d’abord interrogée mercredi sur Twitter : “Est-ce que les gens parlaient déjà du ‘Grand Confinement’ ou est-ce que Gita Gopinath et son équipe viennent juste de baptiser la crise ?”
Et Gita Gopinath de répondre : “Je pense que c’est bien nous qui l’avons baptisée le Grand Confinement.”
Ce qui a suscité des commentaires sur les alternatives possibles : “J’aurais préféré la ‘Grande Paralysie’ (Great Freeze)”, dit un usager. La “Grande Suspension” (Great Suspension), propose un autre. « J’ai entendu parler de la “Grande Suppression” (Great Suppression)», dit encore un autre.
À l’AFP, après discussions sur la traduction française à adopter qui restera à la postérité, “Grand Confinement” l’a emporté sur le “Grand Lockdown” en vertu du respect de la langue française.
Parmi les autres idées avancées, il y avait la “Grande Paralysie”, la “Grande Interruption” ou le “Grand Effondrement”. Mais à l’heure où des milliards de personnes sont confinées chez elles à travers la planète, c’est le “ Grand Confinement” qui a été choisi.
Quant à la récession mondiale actuelle, elle est précisément la conséquence directe des mesures de confinement imposées pour vaincre le nouveau coronavirus.
Maderpost / AFP