L’entreprise les ‘’Ciments du Sahel’’ (CDS) ambitionne de porter sa capacité de production annuelle à six tonnes, dans les trois prochaines années, a annoncé mardi, son président directeur général, Latfallah Layousse.
PRODUCTION – “Après notre implantation, il y a de cela 18 ans, et l’installation d’une seconde ligne en 2009, nous sommes aujourd’hui à une capacité de production de trois tommes de ciment par an. Actuellement, nous entamons notre troisième ligne avec un doublement de notre capacité de production, dans les trois ans à venir”, a-t-il dit.
Layousse s’exprimait lors d’une visite de prise de contact du nouveau ministre des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, avec les responsables de cette unité industrielle implantée à Kirène, un village situé dans la commune de Diass (Mbour, ouest).
“Le doublement de notre capacité de production nous permettra, à terme, de nous hisser à un plus un niveau et devenir l’une des plus grandes cimenteries de la sous-région”, a indiqué le PDG des CDS.
Latfallah Layousse a magnifié la démarche du ministre des Mines et de la Géologie consistant à rencontrer les acteurs du secteur minier, en vue de “promouvoir une meilleure orientation des politiques et stratégies” de son département.
Il lui a fait part de tout son soutien ainsi que sa “collaboration sans faille, pour un développement encore plus harmonieux de notre secteur”.
Pour sa part, Oumar Sarr a salué les initiatives des responsables de cette cimenterie et dit se rendre compte que c’est une “usine moderne” respectant l’environnement et faisant beaucoup dans le social.
En effet, a-t-il ajouté, après l’extraction des substances minérales des carrières, des “aménagements progressifs” son réalisés avec la réhabilitation des différents sites qui sont devenus des installations piscicoles, des périmètres maraîchers. Des arbres fruitiers y sont également plantés pour créer des activités génératrices de revenus, a-t-il encore salué.
“Tout cela constitue un ensemble d’initiatives qui nous confortent dans notre vision d’extraction de mines plus humaines, plus centrée sur la collectivité. Il n’y a pas seulement des profits, ce que recherchent d’ailleurs les entreprises, et toute la communauté est impliquée”, a dit le ministre “satisfait” de ce qu’il a vu.
“C’est ce que nous voulons voir dans l’ensemble des structures minières. Nous voulons qu’elles s’impliquent dans le développement local, et qu’à la fin de l’extraction, on aménage pour le futur, parce qu’il faut penser au futur”, a-t-il lancé.
Maderpost / APS