PRESIDENTIELLE – Le scrutin présidentiel du 24 février 2019 va se déroulera dans la transparence, a assuré samedi M. Doudou Ndir, le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) quelque peu chahutée par le journaliste Charles Faye dans chronique du vendredi sur RFM.
’’Il n’y a pas lieu d’avoir des doutes sur les conditions de fiabilité et de transparence du scrutin présidentiel du 24 février 2019’’, a déclaré Doudou Ndir lors d’une conférence de presse en marge d’un atelier de renforcement de capacités des membres des Commissions électorales départementales autonomes (CEDA).
’’La mauvaise expérience des législatives du 30 juillet 2017 nous a permis entre autres de tirer deux leçons principales, notamment avec la mise en place d’un cadre de concertation qui regroupe une majeure partie des acteurs politiques et l’audit du fichier électoral avec des experts internationaux qui ont conclu qu’il est sûr à 98%’’, a souligné M. Ndir.
Sur la polémique entre pouvoir et opposition autour du fichier électoral, le président de la CENA estime que cela montre ‘’la nécessaire confiance qui doit exister entre les acteurs politiques’’.
’’Autant cette revendication est un droit pour l’opposition, autant les pouvoirs publics ont l’obligation d’organiser cette consultation’’, affirme-t-il.
Doudou Ndir a par ailleurs rappelé l’indépendance de l’institution qu’il dirige. Selon lui, les membres de la CENA sont nommés par le président de la République, mais ce dernier ne peut pas les destituer en cours de mandat (6 ans renouvelables par tiers tous les trois ans).
’’Cette disposition permet aux membres de l’institution d’assumer (…) leur indépendance vis-à-vis même du président de la République qui les a nommés’’, a-t-il dit.
Avec iGFM