Les quotidiens de ce mardi 21 mars, parvenus à la rédaction Maderpost, tirent largement sur le débat de la 3e candidature du président Macky Sall suite à son entretien exclusif, accordé au journal français l’Express et la déclaration du leader de Pastef (opposition), Ousmane Sonko depuis la clinique Suma.
REVUE DE PRESSE – Sous le thème : « Macky se rapproche d’une 3e candidature et prévient », les Echos reviennent largement sur les propos tenus par le Chef de l’Etat, dans un entretien accordé au média français « l’Express ». D’après le journal, le président Macky Sall a révélé qu’en 2016, lors du référendum, « le conseil constitutionnel a estimé que son 1er mandat était intangible et donc de portée de la réforme ». Ce qui lui fait dire que « la question juridique est donc réglée ».
WalfQuotidien poursuit sur cet angle, « le reniement en téléchargement ». Macky Sall déclare que ce qu’il avait dit à propos de son deuxième et dernier mandat n’était qu’une « conviction du moment » parce que nous sommes en politique, renseigne la publication.
« Macky et la déclaration express de candidature », publie à sa Une l’Observateur. D’après la parution, le président a entériné juridiquement sa candidature, en attendant la lecture politique. Selon Cheikh Yérim Seck, le président de la république, « a donc dépassé la faisabilité juridique de sa candidature. Il lui reste à trancher la question de son opportunité politique ». Vu sous un autre angle, pour le journaliste et analyste politique, Aliou Ndiaye, « le fait qu’il (Macky Sall) admette qu’il a des convictions du moment est déjà parfaitement scandaleux », dit-il. Un autre point de vue, celui du docteur en sociologie politique à l’UGB, Alassane Ndao qui dit : « Macky Sall est dans une stratégie de légitimation, mais en réalité, il est un peu gêné ».
Abondant dans le même sens, Sud Quotidien publie, « Macky, en Quête de sésame ». Pour Jean Charles Biagui, enseignant chercheur en Sciences politiques à l’Ucad, « nous sommes toujours dans cette stratégie très claires de légitimation d’une candidature contre à la lettre à l’esprit de la constitution », confie-t-il. Pour sa part, le journaliste Momar Diongue, pense : « le président est obligé d’être dans sa posture : ni oui ni non, jusqu’à ce que le cas Ousmane Sonko soit réglé », dit-il.
Les Echos reviennent sur la déclaration de l’opposant, « Sonko envisage une désobéissance civile avec grève générale dans tous les secteurs ». « Le leader de pastef veut la paralysie du transport, la fermetures des magasins… pendant un ou deux jours », renseignent-ils.
Poursuivons avec Libération qui relate les propos du maire de Ziguinchor, « J’ai été victime d’une tentative d’assassinat », dénonce-t-il. Depuis son lit d’hôpital, Sonko déclare : « Je vais rester au Sénégal et me battre jusqu’au départ de Macky Sall ». « Nous n’avons plus le droit de faire des calculs ou de reculer », affirme-t-il.
Le quotidien national fait focus sur la bonne planification énergétique, « le grand bond du Sénégal ». En atteste les progrès réalisés, l’année « 2021, le taux d’accès national à l’électricité était de 80,5% ». En milieu urbain, « il atteint 96% contre 58,2% en milieu rural alors qu’en 2020, le taux moyen d’électrification du Sénégal était de 70,4% », d’après la banque mondiale. Au plan de la production électrique, « la puissance installée a atteint 1689 mégawatts », révèle le Soleil.
La page Sport avec le quotidien Stades qui évoque : « du lourd attend les Mambas, vendredi ». « Excepté Sadio Mané qui tarde à retrouver le rythme, les cinq autres attaquants convoqués par Aliou Cissé respirent la forme », nous dit -il. Selon la publication c’est le cas de Boulaye Dia, Habib Diallo, Krépin Diatta, Illiman Ndiaye, Bamba Dieng ou Pape Ousmane Sakho, « prêts à rugir face au Mozambique », vendredi prochain.
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