PRESIDENTIELLE – Khalifa Sall a déclaré jeudi sa candidature à la présidentielle de 2019, depuis la prison de Rebeuss où il est incarcéré depuis le 7 mars 2017 pour détournement de la régie de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. “Il a finalement plongé”, se félicitent ses partisans dont bon nombre “attendaient depuis plusieurs années cette candidature qu’il a mis du temps à prendre”, indique un proche à Maderpost. Condamné à cinq ans de prison et à paiement d’une amende de 5 millions de francs CFA, le maire de Dakar qui a fait appel, invite les Sénégalais a “refuser” le seul choix que leur offre le président Macky Sall, candidat à sa succession. “Je veux inviter les Sénégalaises et les Sénégalais à refuser que le seul choix qui leur soit donné soit celui de la perpétuation du régime actuel, à défendre la volonté souveraine du peuple et à faire entendre leurs voix qui, elles seules, doivent décider de l’avenir de notre pays. Je veux m’engager à vos côtés pour construire cet avenir commun”, déclare Khalifa Sall. Ajoutant : “C’est pourquoi, oui, je suis candidat à l’élection présidentielle du 24 Février 2019, avec la conviction que nous puiserons dans cette épreuve l’énergie pour rassembler les forces vives de la Nation, gagner la confiance du peuple et redresser notre cher pays.” “Aujourd’hui, les masques sont définitivement tombés avec le refus de la Cour d’Appel de Dakar d’exécuter la décision de la Cour de justice de la CEDEAO, qui a constaté ma détention arbitraire et le caractère inéquitable du procès”, poursuit-il. “Je proclame à nouveau la vérité aux Sénégalais : jamais je n’ai trahi leur confiance. Les accusations qui me sont faites sont ignominieuses, hypocrites et infamantes. Aujourd’hui, plus que jamais, je réfute avec force et conviction, chacune de ces dernières qui poursuivent le dessein politique lâche d’entraver la liberté du suffrage.Je n’accepte pas et je n’accepterai jamais que la démocratie, et à travers elle le vote des Sénégalais soit muselée.”, se défend le maire de Dakar. Dans le paysage politique, il se dit qu’il a “tardé à prendre sa décision”. Qu’il aurait “du assumer” sa posture de candidature “bien avant que la cabale soit déclenchée”. Mercredi, ses avocats ont décidé de boycotter la l’audience avant de publier une déclaration. Leur client les a suivi ce jeudi, boudant à son tour l’audience, avant de faire faire parvenir aux journalistes la déclaration de sa candidature à la présidence. Ass NDIAYE ]]>
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