167 clubs sur les 200 que compose la Fédération sénégalaise de Karaté et disciplines associées (FSKDA) ont signé une pétition en début d’octobre, pour exiger une assemblée générale extraordinaire afin de mettre fin au mandat du comité directeur, du Bureau et du président actuel, El Mokhtar Diop.
KARATE – La FSKDA est en ébullition. Une crise profonde traverse cette discipline qui jadis, a valu des satisfactions au Sénégal.
En effet, des responsables de clubs de Karaté (167 sur les 200) ont déposé une pétition auprès du ministère des sports pour exiger une assemblée générale extraordinaire. Les signataires de cette pétition dénoncent avec véhémence la gestion du bureau du comité directeur marquée par des “dysfonctionnements notoires, des fautes graves de gestion et des manœuvres dilatoires du fait du président de ladite structure”.
Joint au téléphone par Maderpost, Moussa Diallo porte-parole des signataires de cette pétition revient sur les maux qui gangrènent le Karaté sénégalais. “Le Président s’est substitué au trésorier pour récupérer des fonds auprès de la tutelle et de certaines autorités pour la participation de l’équipe nationale de Karaté aux jeux olympiques, aux championnats du monde à Konya en Turquie, aux championnats d’Afrique à Durban en Afrique du Sud, le tournoi de la zone 2 de Dakar dont les financements ont été assuré par le ministère de tutelle”.
Très en verve, M. Diallo poursuit sa diatribe “ils s’apprêtent à aller aux championnats du monde à Budapest avec une sélection “Yama Nekh” (Ndlr : favoritisme, sans critères objectifs ) car il n’y a eu aucune compétition, tournoi ou autre pouvant permettre de faire une quelconque sélection crédible”.
A ces motifs s’ajoutent des “ soupçons de velléités de fuite de combattants qui sont dits sélectionnés ce qui serait préjudiciable à l’image du Karaté déjà écorné”.
Mieux, Moussa Diallo renseigne que l’équipe en place dirigée par El Mokhtar Diop depuis 2017 a concouru à la division de la famille du Karaté en tentant d’ écarter les ainés.
Une information confirmée par Sensei Dia Cissokho également joint au téléphone par Maderpost.
Moussa Diallo fustige par ailleurs le mutisme du ministère de la tutelle qui n’a toujours pas réagi à cette pétition.
Maderpost / Mamadou Ba