La journée mondiale du rein a été célébrée ce jeudi sur le thème “La santé rénale pour tous et partout-bien vivre avec une maladie rénale” pour “renforcer les connaissances, les compétences et la confiance des patients dans l’autogestion de leur maladie rénale et améliorer les soins et la qualité de vie’’. CELEBRATION – A l’initiative de la Fédération internationale de néphrologie (WKD en anglais), la célébration de cette journée vise à accroître à la fois l’éducation et la sensibilisation à la gestion efficace des symptômes et à la responsabilisation des patients, avec comme objectif ultime d’encourager la participation à la vie, renseigne une déclaration commune du Président de la Société Sénégalaise de Néphrologie et du Président de l’Association des Hémodialysés et insuffisants rénaux. Au Sénégal, en raison de contraintes particulières liées à la pandémie de Covid-19, la célébration est reportée à une date ultérieure, selon Dr Bocar Diouf Président de la Société Sénégalaise de Néphrologie (SOSENEPH). ’’Une enquête dans la région de Saint Louis fait état d’une incidence de 4,9% d’insuffisants rénaux. Cependant nous n’avons pas encore de données nationales sur les statistiques des maladies rénales’’, relève la déclaration. Or ces données sont indispensables pour une bonne planification, ajoute-t-il, soulignant qu’une fois déclarées, les pathologies rénales sont compliquées à traiter et nécessitent une surveillance accrue. C’est pourquoi le dépistage et la prise en charge précoces doivent intégralement être une partie du système de santé et de l’activité des équipes cadres. “L’approche actuelle, centrée sur la maladie, ne reflète pas pleinement les priorités et les intérêts des patients en ce qui concerne le fait de bien vivre avec une maladie rénale’’, souligne le texte. Des stratégies efficaces peuvent contribuer à minimiser le poids des symptômes liés à l’Insuffisance rénale chronique (IRC) afin d’améliorer la satisfaction du patient, sa qualité de vie et, en fin de compte, sa vie dans sa globalité, ajoute un communiqué de la Fédération internationale de néphrologie publié à l’occasion de la journée mondiale du rein “Il est essentiel de responsabiliser les patients, et les membres de leur famille qui participent à leurs soins, dans tous les aspects de la maladie, du développement de la recherche à la prise de décision politique concrète”, souligne le professeur Philip Kam Tao Li, coprésident du WKD. Comme l’a reconnu l’Organisation mondiale de la santé en 2016, rapporte le communiqué, les patients impliqués sont plus à même de prendre des décisions éclairées sur leurs options en matière de soins. En outre, relève-t-on, ‘’les ressources peuvent être mieux utilisées si elles sont alignées sur les priorités des patients, ce qui est essentiel pour la durabilité des systèmes de santé dans le monde” Dans le monde 10 % de la population est touchée par l’insuffisance rénale chronique (IRC) et plus de 2 millions de personnes dans le monde reçoivent un traitement par dialyse ou une transplantation rénale. Maderpost / APS]]>
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