Les lutteurs font actuellement face à la presse pour dénoncer l’interdiction des activités sportives dans les lieux publics affectant profondément le secteur de la lutte.
LUTTE – Les lutteurs sont montés au créneau pour se faire entendre et alerter sur leur situation. Accompagné d’Eumeu Séne, Papa Sow, Baye Mandione et d’une dizaine de lutteurs, Boye Niang, porte-parole du jour, raconte le calvaire des lutteurs et fustige l’arrêt des activités de la lutte : « Nous sommes fatigués, on a plus rien. Nos jeunes frères meurent dans les eaux à cause de l’arrêt de la lutte. Nous exhortons l’Etat de lever ces mesures pour nous permettre de reprendre nos activités comme tout le monde. La lutte c’est notre profession, tout le monde travail et on veut aussi travailler ». Il lance, de ce fait un message au président Macky Sall pour « l’ouverture des stades et la reprise de la lutte assortie d’un protocole sanitaire permettant de limiter les risques ».
Devant la presse, les lutteurs ont affiché leur volonté de prôner pour le dialogue même si selon Malick Thiandoum, venu faire part à ce face-face, cet acte « n’est que le premier jalon de la lutte ». Il appelle ainsi les lutteurs à passer à la vitesse supérieure au cas où leur appel ne serait pas considéré par les autorités compétentes.
Très mécontent du sort qui leur est réservé par les autorités, les lutteurs dénoncent le deux poids deux mesures dont l’arène est victime avec la reprise des autres activités sportives comme le football, le basketball dont les reprises des championnats démarrent pour bientôt.
A noté que plusieurs acteurs de la lutte ont tenu part à ce point de presse pour venir en appui aux lutteurs.
Maderpost / Mamadou Ba