Sur 2000 boutiques visitées, 25 à 30% des commerçants n’ont pas respecté l’arrêté fixant les nouveaux prix de certaines denrées de grande consommation, d’après les statistiques fournies par le ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (PME). La tutelle, qui veille au grain, appelle les récalcitrants à se conformer à la norme. D’où l’implication des délégués de quartiers.
COMMERCE – “Nous notons de plus en plus quand même un niveau appréciable de respect des prix puisqu’à ce jour, plus de 2000 marchés et boutiques ont été visités, on peut dire qu’environ 25 à 30% des établissements sont en infraction. Vous avez vu, par exemple, il y a eu des saisis de certains produits mais également il y a des sanctions qui sont appliqués. A chaque fois, au début, c’est toujours un peu plus difficile mais au fur et à mesure, il y aura un respect appréciable de la mesure. Donc avec l’implication des délégués de quartiers, nous sommes sûrs que nous atteindrons un taux appréciable”, a-t-elle déclaré.
La tutelle a rencontré, ce samedi 11 septembre, les chefs de quartiers de Dakar, qui devraient servir de relais pour le respect des nouveaux prix dans les différents quartiers de la capitale sénégalaise.
Après Dakar, les conseils régionaux de la consommation fixent, à leur tour, les prix. Le coût du transport pourrait entraîner une hausse de 10 à 15 F CFA, selon la zone.
Après le Conseil national de la consommation convoqué le 31 août dernier, contre la flambée des prix, le prix de l’huile de palme raffinée est fixé à 1200 F CFA, et le litre et l’huile en dosette de 250 ml à 350 F CFA, par arrêté ministériel. Le sucre cristallisé devra être cédé à 600 F CFA, le kilogramme, et le riz brisé non parfumé à 300 F CFA, le kg.
Maderpost / Emedia