L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le nouveau Code de la route instituant le permis à points, une des innovations principales de cette loi. Ce projet de Loi, numéro 22/2022, portant Code de la route abroge et remplace la loi numéro 2002-30 du 24 décembre 2002. Interrogé sur la question, le secrétaire général de l’Union des transporteurs routiers du Sénégal, Gora Khouma, a soutenu qu’il faut des mesures d’accompagnement avant de parler de permis à points. CODE DE LA ROUTE – « Le permis à point c’est un processus que nous connaissons très bien. Le Sénégal a copié ce phénomène en France. Est-ce que le Sénégal est égal à la France ? Non. Donc, nous réclamons des mesures d’accompagnement. Une fois qu’on a ces mesures d’accompagnement nous on n’a pas de problème. On peut appliquer demain le permis à point », a déclaré Gora Khouma au micro de Mame Abdou Guèye Kassé sur la 90.3 Iradio. Le transporteur insiste : « tant que ces mesures d’accompagnement ne suivent pas, on ne pourra pas l’accepter. Parce qu’en France toutes les routes sont sécurisées. Il n’y a pas de mélange entre véhicules et piétons. Il n’y a pas également de mélange entre véhicules et animaux. Il y a une bonne organisation en France et les routes sont dotées d’aires de repos. Le parc aussi est neuf alors qu’ici au Sénégal le parc est vétuste. Au Sénégal nous n’avons pas de route sécurisée et c’est le désordre total ». Toutefois, Gora Khouma invite l’État à continuer les discussions pour trouver des solutions. Maderpost / Emedia ]]>
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