On l’attendait. C’est tombé pile poil. Le Sénégal a fait une véritable razzia aux Awards 2022 de la CAF. Réalisant un score parfait de 5 titres, sur la marche conquérante qu’il s’est tracé, dans le football africain en 2022 et qui sait au Mondial, si son appétit reste intact. La téranga aux oubliettes, c’est en adeptes de Gengis Khan, si ce n’est de Kankan Moussa, qu’ils sont allés à l’abordage du ballon roi, à Rabat, avec cette touche arrogante et bruyante que l’on nous connait désormais sur le continent, voire partout ailleurs. Ce qui n’est pas pour me déplaire, tant que nous restons sur les nuages et trustons les titres de champions. Faudrait-il encore que tous les autres s’en inspirent. Dieu sait que nous en avons besoin, pour devenir des Lions de l’économie, de l’éducation, de la santé, de la recherche, de la science, du digital. Des Lions quoi ! Mais restons avec nos Sadio Mané, double ballon d’or, égal désormais de Dioufy, si ce n’est plus. Savourons la revanche continentale du Cissé, sur Maalox et tous ses contradicteurs, qui voyaient en lui un négationniste pur jus du football caviar. Savourons avec lui son sacre. Prenons un repos mérité avant le Mondial qataris et le retour des reflux gastriques. Ne nous privons surtout pas de nous extasier d’avoir la meilleure équipe du continent, ce d’autant, qu’elle a tenu haut le pavé, quatre années durant, avant d’emmurer les pharaons, à double tours, dans leurs pyramides, et regarder les indomptables piaffer d’impatience dans leurs cages made in Cameroun. Le plaisir est tout aussi jouissif d’avoir le meilleur jeune joueur africain. Le gentil Pape Matar Sarr, qui devra tout de même passer chez Dr muscle, pour étoffer son volume de jeu, afin de dessiner des arabesques sur le pré vert. Que dire de notre acrobate africain ! Spiderman ! Le jeunot, Pape Ousmane Sakho, pigiste dans la Ligue tanzanienne. Rien que du bonheur à l’arrivée, avec un quinté historique jubilatoire, ressenti à l’unisson, dans un paradoxal torrent de larmes sociales et klaxons de désarroi populaire. Indignés que nous sommes, d’une part, par les conclusions effarantes d’une contre-autopsie clouant au pilori les probables divagations légistes et, d’autre part, par les offensives, pourtant annoncées du déluge pluvial, immergeant dans les regards, nos émergences émargées à coups de milliards. Vous me direz qu’il y a des jours sans. Comme au foot. Quand les ratés tombent à la pelle. Quand les ballons sortent du cadre pour le décor, ratant ainsi le but du match qui est de s’y inscrire.Si les Lions pouvaient seulement inspirer nos politiques. Fort heureusement, il y a les législatives. Des cages à garder vierges, inviolables, à scorer. Un tout autre match, sous la promesse de reprises de volée pleine lucarne. Qui sera lion à l’Assemblée nationale ? (*) Lion Charles FAYE]]>
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