Le Sénégal va donc lancer son premier satellite (Gaïdesat 1) en construction au centre spatial universitaire de Montpellier (Csum) en début 2024. Le gouvernement veut faire du secteur spatial un véritable levier pour le développement socioéconomique harmonieux et durable.
SENSAT – D’après le Soleil, l’information est relayée par le Pr Gayane Faye, coordonnateur du programme spatial sénégalais (Sensat) au ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. « Après trois années de dur labeur, le premier satellite du Sénégal sera livré d’ici la fin du mois de novembre pour un lancement en début d’année à bord de la fusée Falcon10 de la société SpaceX » informe l’enseignant chercheur à l’Institut des sciences de la terre (Ist) de l’Ucad.
Selon M. Faye, le premier satellite sénégalais Gaïdesat est « en test de cyclage thermique sous vide dans la chambre du centre spatial universitaire de Montpellier après un passage dans la chambre anéchoïque de la plateforme Hermes de l’Institut d’électronique et systèmes de l’Université de Montpellier ».
En effet, « l’objectif de ces tests est d’effectuer des vérifications fonctionnelles dans un environnement représentatif de la mission, incluant les séquences d’allumage et de déploiements des antennes », relate e quotidien national.
Le coordonnateur du programme spatial souligne que « le lancement tant attendu se fera depuis la base de Cap Canaveral en Floride aux Etats-Unis ».
A travers son programme spatial (Sensat), le Sénégal veut s’appuyer sur la fabrication et l’exploitation d’outils spatiaux dans le but de satisfaire les besoins en produits et services spatiaux.
Maderpost / Stagiaire