L’Afrique a perdu 1000 milliards de dollars (plus de 550.000 milliards FCFA) en flux financiers illicites au cours de ces 4 dernières années. Cette somme équivaut à la moitié du PIB du continent et à la totalité de l’Aide publique au développement reçue par l’Afrique au cours de la même période. L’annonce a été faite par Sammuel Adubango, vice-ministre aux affaires étrangères de la République démocratique du Congo (Rd Congo). Il présidait hier, lundi 27 septembre la cérémonie d’ouverture de la 9ème réunion du réseau des parlementaires africains sur les flux financiers illicites.
FLUX FINANCIER ILLICITE – Les flux financiers illicites constituent une gangrène pour l’économie africaine. L’Afrique a perdu 1000 milliards de dollars (plus de 550.000 milliards FCFA) en flux financiers illicites au cours de ces 4 dernières années. L’annonce a été faite par Sammuel Adubango, vice-ministre aux affaires étrangères de la République démocratique du Congo. Il présidait hier, lundi 27 septembre la cérémonie d’ouverture de la 9ème réunion du réseau des parlementaires africains sur les flux financiers illicites.
«L’Afrique a perdu 1000 milliards de dollars en flux financiers illicites au cours de ces 4 dernières années seulement. Cette somme équivaut à la moitié du Pib du continent et à la totalité de l’aide publique au développement reçue par l’Afrique au cours de la même période. Une situation qui enfonce l’Afrique dans la pauvreté», a-t-il indiqué. C’est pourquoi, le coordonnateur du Forum Civil Birahim Seck a souligné l’urgence pour les dirigeants africains de prendre à bras le corps ce phénomène pour demander aux grandes entreprises de payer les impôts. «Aujourd’hui, l’Afrique n’a plus besoin d’aller quémander des milliards à l’extérieur, alors qu’à l’interne, il y a une possibilité de faire des mobilisations des ressources, de recouvrer énormément d’argent à travers des pertes qui sont provoquées par les entreprises, par le commerce illicite mais également par la corruption», lance-t-il. Selon lui, il existe principalement trois (3) sources qui alimentent les flux financiers illicites. Il s’agit de la corruption, les criminalités organisées et les commerces illicites à travers des exportations et des importations.
BIRAHIME SECK RECOMMANDE DES ORGANES INDEPENDANTS ET AUTONOMES POUR ERADIQUER LE FLEAU
Pour éradiquer ce fléau, Birahime Seck recommande aux Etats d’avoir des organes indépendants et autonomes, disposant de ressources financières capables de faire face à ce phénomène de corruption, de lutter contre l’impunité et de traquer tous les contrevenants qui pratiquent la corruption au Sénégal et en Afrique. Il invite aussi les pays africains à unir leurs forces à travers des échanges de renseignements pour diminuer drastiquement la criminalité organisée. «Il appartient aux décideurs africains de faire face à ces trois canaux d’alimentation des flux financiers illicites. Nous appelons le Présidant Macky Sall qui sera bientôt le Président de l’Union africaine de continuer ce chantier», a-t-il conclu.
Maderpost / Sudonline