L’Organisation internationale du Travail organise, en partenariat avec le Bureau de la Conseillère spéciale pour l’Afrique, une session parallèle le dimanche 15 mai 2022, de 16h à 17h 30, dans la salle A, Centre International de Conférences Abdou DIOUF (CICAD), Diamniadio. ECONOMIE – Cette session est organisée en marge de la Cinquante-quatrième session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission Economique pour l’Afrique qui se tiendra à Dakar du 11 au 17 mai 2022. Plus de 700 participants sont attendus (Fonctionnaires des institutions gouvernementales chargées des finances, de la planification, du développement économique et de la protection sociale, responsables politiques et planificateurs régionaux, sous-régionaux et nationaux, institutions financières internationales et partenaires de développement, représentants des associations de travailleurs et d’employeurs, le secteur privé, la société civile, le monde universitaire et de la recherche). De ces échanges découleront des solutions concrètes de financement national et international durable de la protection sociale en Afrique, compte tenu des contraintes budgétaires actuelles et de la réponse inégale à la crise. Les discussions porteront sur la Déclaration d’Abidjan de 2019, la promotion de la justice sociale pour façonner l’avenir du travail en Afrique, la Stratégie régionale de protection sociale en Afrique, l’Accélérateur mondial pour l’emploi et la protection sociale pour une transition juste, proposé par le Secrétaire général des Nations Unies ainsi que sur le rapport du Secrétaire général intitulé « Notre programme commun », qui appelle à un contrat social renouvelé. La stratégie régionale de protection sociale en Afrique, 2021-2025 cible 40 % de couverture et constitue un cadre pour l’accélération de la couverture en protection sociale afin d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Selon Cynthia Samuel-Olonjuwon, Directrice générale adjointe et Directrice régionale pour l’Afrique de l’OIT « L’occasion qui se présente est celle de poursuivre une approche de grande envergure pour accélérer les progrès vers la protection sociale universelle, considérée comme essentielle à une plus grande résilience, à un travail décent et à la justice sociale en Afrique. Nous devons aux jeunes générations de tout mettre en œuvre pour faire de la protection sociale en Afrique une réalité pour tous en menant les actions décisives et concrètes présentées dans cette stratégie ». La conférence intervient à un moment critique. La faible couverture en protection sociale en Afrique (17,4 %, contre une moyenne mondiale de 46,9 %) est associée à de faibles dépenses de protection sociale (3,8 % du produit intérieur brut, contre une moyenne mondiale de 12,9 %). Selon une analyse de l’Organisation internationale du Travail (OIT) qui tient compte de l’impact de la maladie à coronavirus (COVID-19), pour que les pays à faible revenu comblent les déficits de financement et atteignent les cibles 1.3 et 3.8 des objectifs de développement durable, ils devraient investir chaque année 15,9 % supplémentaires de leur produit intérieur brut (8,3 % pour les pays d’Afrique subsaharienne. Maderpost ]]>
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