Le président sortant et candidat à sa propre succession pour un second et dernier mandat, Félix Tshisekedi FATSHI vient de remporter le scrutin présidentiel à un seul et unique tour avec 73,34% des suffrages exprimés sur un total de 44 millions d’électeurs congolais. Son principal adversaire Moise Katumbi s’en sort avec 18%. Coup de théâtre, deux autres opposants en lice, Martin Fayulu et Denis Mukwege ont subi une raclée sans précédent.
RDC – C’était déja pipé. Les bons initiés avaient les bons codes, les bons tuyaux. Après deux jours de vote les 20 et 21 décembre 2023, qui ont vu la participation de quelque 44 millions d’électeurs congolais, le candidat de l’UDPC, Félix Tshisekédi Alias FATSHI, candidat à sa propre succession, avait pris une large longueur d’avance sur ses farouches adversaires que sont: Moise Katumbi et Martin Fayulu. Le verdict vient de tomber ce dimanche, mettant fin au lourd suspens qui entourait le scrutin ces dix derniers jours, avant la délivrance de la CENI. Risque d’explosion aux dégats collatéraux incalculables, nous ont vendus les « gourous » du chaos et de la pagaille.
Pétard mouillé électoral au finish. FATSHI l’a fait. Historique et Fantastique. Finalement, il blinde le palais de Kinshasa. Une belle prouesse d’un candidat qui a beaucoup transpiré et rassuré les Congolais lors de la laborieuse campagne présidentielle. Félix Tshisekedi est réélu avec 73,34% des voix contre 18% pour Moise Katumbi, selon les résultats provisoires officiels proclamés ce dimanche par la CENI, en attendant sa validation irrévocable par la Cour Constitutionnelle.
D’après les premièrs résultats complets provisoires, il devance largement ses adversaires et est suivi par Moise Katumbi (18%) et Martin Fayulu (5,33%). Ce scrutin unominal, a mis KO Martin Fayulu, son sérieux challenger en 2018 et le médecin Prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege, l’ombre de lui-même et Adolphe Muzito, ancien premier ministre. Un résultat aussitôt contesté par l’opposition qui a qualifié par la même occasion, ce scrutin de « simulacre d’élections ». Les observateurs de l’église, déployés dans tout le pays, ont quant à eux noté qu’un candidat se démarquait largement des autres avec plus de la moitié des voix. Ils ont toutefois relevé de nombreux cas d’irrégularités qui selon eux, affecteront l’intégralité des résultats de plusieurs élections dans certaines localités. Une simple petite bouteille dans les eaux du fleuve Congo. Comme une arête au travers la gorge, des partis de l’opposition, réunis autour d’une coalition, “ont rejeté catégoriquement ces élections”.
FATSHI PUISSANCE 20 signe un second bail
Mordant la poussière de belle fort manière, Moise Katumbi, Martin Fayulu ont joué et perdu. Face à un candidat, mieux outillé, en bon olympien inoxydable, conscient des enjeux immenses du pays. Le président sortant Félix Tshisekédi a prôné la paix, la stabilité intérieure et la concorde nationale au service des populations. Ses messages ont fait tilt auprès des jeunes congolais, érigés en de « véritables sentinelles de l’émergence économique » du Congo. À l’évidence, la jeunesse constitue le vivier électoral de FATSHI.
Son bilan marqué par une batterie de grands chantiers, tels que le Centre financier ultra- moderne, fruit d’un partenariat entre le consortium turque MILVEST et l’État congolais, d’un coût d’investissement de 290 millions de dollars et le nouvel hôpital moderne de référence (ex-Mama Yémo), le futur géant hub médical de la région des Grands Lacs, lui a servi assurément de bonnes béquilles additionnelles pour signer un second et dernier bail au palais de la Cité de l’Union africaine de Kinshasa. FATSHI is do it.. Au travail maintenant, en attendant la prestation de serment, qui est probablement annoncée pour le 24 janvier 2024.
Maderpost / Confidentiel Afrique