SANTE – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a démenti mardi la « circulation de 400 médicaments cancérigènes au Sénégal ».
« C’est faux ! », a-t-il réfuté, après avoir été interpellé sur les allégations du président de l’Association de la promotion de la médecine traditionnelle (Prometra), Dr Erick Gbodoussou, qui a déclaré lundi, sur les ondes de la RFM (radio privée), détenir une liste de 400 médicaments cancérigènes qui circulent au Sénégal.
« Le Sénégal est un pays très sérieux qui se situe dans un dispositif global de gestion et de surveillance de la santé, il est léger d’affirmer des choses de la sorte », a fustigé le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, interpellé sur la question par la presse, mardi, en marge du lancement des Comités de développement sanitaire.
Sur d’éventuelles mesures à prendre suite à cette sortie, le ministre a estimé que c’est au concerné d’apporter les éléments de preuve de sa déclaration. « En tant qu’État, nous sommes à un niveau de responsabilité qui ne nous permet pas véritablement d’aborder la question sous cet angle », a-t-il justifié.
Pour lui, le Sénégal a un dispositif réglementaire, fait partie de la famille de la pharmacovigilance et fait le travail dans le domaine des médicaments dans les règles de l’art.
« Ce débat-là ne mérite pas d’être poussé, c’est un débat qui affole les populations. Nous devons être suffisamment responsables pour ne pas brandir des choses aussi graves, si on n’a pas les éléments de preuves », a soutenu le ministre.
Source : aps