Placé sous mandat de dépôt le 9 décembre 2022 par le juge du deuxième cabinet, Fadilou Keïta, cadre du Pastef et coordinateur du « Nemeeku Tour » sera entendu dans le fond demain vendredi.
DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES – Arrêté pour diffusion de fausses nouvelles et incitation à la haine entre autres, Fadilou Keïta fera face aux enquêteurs demain vendredi sur un texte publié sur sa page Facebook qui a été à l’origine de son arrestation.
Dans un texte publié au lendemain de sa disparition et intitulé « j’espère juste qu’ils n’ont pas tué mon frère », le fils de l’ancienne vérificatrice générale de l’Ige et ex présidente de l’Ofnac, Nafi Ngom dont Didier Badji assurait la sécurité rapprochée, écrit, en parlant de ce dernier et du sergent Fulbert Sambou: « je dis qu’ils ont été enlevés ». « Après l’épisode des forces occultes, celles spéciales, les attaques soudaines contre le Mfdc, le rebelle pris à Grand Yoff, François Mancabou lâchement assassiné, nous voilà deux autres hommes, fils de la Casamance qui disparaissent », avait-il écrit en évoquant une « purge ethnique », lit-on dans les colonnes de Libération.
Interpellé par les enquêteurs sur ces passages incriminés et prier de fournir des preuves, Fadilou Keïta a dit avoir exprimé ses « convictions politiques ».
Maderpost / Mamadou Ba