La réputation de la doyenne des unités spéciales des forces de sécurité et de défense sénégalaise, le Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ne «saurait souffrir » de l’expulsion de Gambie de deux de ses supposés membres pris en flagrant délit de viol du couvre-feu décrété par les autorités gambiennes.
GAMBIE – Ce n’est pas la joie dans les rangs de ce corps d’élite qui se voit cité et impliqué dans une affaire dans laquelle n’est mêlé aucun de ses membres tels que relaté par la presse, laisse-t-on entendre.
Aucun des éléments du GIGN qui assure la protection (mobile) du président gambien Adama Barrow n’a été pris lors d’une patrouille à Serekunda durant le couvre-feu instauré dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Il s’agirait plutôt « d’autres éléments n’appartenant pas au corps d’élite », a-t-on fait savoir à Maderpost.
Réputé pour la qualité de ses missions de protection et de sécurisation aussi bien des personnalités que des sites à défendre, le GIGN a vu sa réputation souffrir dans cette malheureuse affaire « porte porte atteinte » à son image, maugrée-t-on dans les rangs.
Ce d’autant qu’il n’est pas bien apprécié et « légitimement » dans les rangs de l’armée gambienne que la protection d’Adama Barro et la sécurisation du palais soient assurée par des forces étrangères.
Le « sentiment aurait été le même si c’était des forces étrangères qui assuraient la sécurité des autorités sénégalaises », explique-t-on à Maderpost.
Maderpost