Les travaux de la première phase de développement du projet pétrolier de Sangomar sont exécutés à plus de 25%, un rythme « satisfaisant », a indiqué vendredi à Thiès, la ministre du Pétrole et des Energies Sophie Gladima. HYDROCARBURES – « La première phase de développement du projet avance à un rythme satisfaisant. Les travaux sur site ainsi que ceux qui se déroulent dans les ateliers de fabrication des autres équipements dans d’autres pays du monde, sont exécutés globalement à 25,7% à la date du 30 avril 2021 », a dit la ministre. Elle présidait une réunion d’information, à la gouvernance de Thiès, sur les projets pétroliers et gaziers, notamment celui de Sangomar. Des CRD sont organisés dans plusieurs régions du pays par son ministère pour couper court à la « désinformation » autour de ces projets, « due parfois à la non-maîtrise du sujet et de ses enjeux », a-t-elle noté. Les découvertes de Yaakar et Teranga en cours d’évaluation permettront dans un premier temps la production d’électricité à partir du gaz (gas-to-power) à l’horizon 2023 dans l’objectif de réduire le coût de l’énergie. Dans un second temps, elles permettront le développement d’industries, telles que la pétrochimie, l’engrais à partir de l’urée, etc., a dit Sophie Gladima. Elle a rassuré les représentants d’organisations de pêcheurs quant à la prise en charge de leurs préoccupations au sujet de l’impact de l’exploitation pétrolière sur leur activité. Selon elle, « l’Etat et les compagnies opératrices sont en train de tout mettre en œuvre pour minorer les impacts négatifs du projet sur la vie quotidienne des communautés ». Elle a souligné la nécessité de travailler à une « adaptation et une reconversion de certains métiers pour se conformer au nouvel environnement ». Pour mener à bien le projet et les autres en cours de développement ou d’évaluation, il est nécessaire d’avoir l’engagement des populations aux côtés de l’Etat, a-t-elle ajouté. D’où la nécessité d’installer « un débat public utile, serein, apaisé et responsable sur les ressources pétrolières et gazières » du pays. Elle a souligné l’importance de ce « dialogue franc et sincère » avec l’ensemble de la population, particulièrement les communautés des zones d’emprise. La ministre a jugé « légitimes » les inquiétudes de certaines d’entre elles, au sujet de l’avenir de leur activité dans la zone, avec le début de l’exploitation. Fatou Sow Thiam, coordonnatrice de la cellule d’étude et de planification, a évoqué les quatre défis de cette exploitation, à savoir la mise en place des préalables à la production de pétrole et de gaz, l’accès universel et durable à des services de l’électricité à moindre coût, grâce au gas-to-power (transformation du gaz en électricité). La sécurisation de l’approvisionnement des ménages en énergie pour la cuisson, ainsi que le parachèvement des réformes du secteur sont les autres défis identifiés par la lettre de politique sectorielle couvrant la période 2019-2023. Maderpost / Aps ]]>
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