Ouverture ce jeudi 16 décembre 2021, du Sommet du bassin sédimentaire de la Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la Guinée Conakry (Msgbc Oil, Gas & Power Summit). La rencontre a été présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall. Une occasion pour lui de rassurer ceux qui pensent que pétrole égale malédiction. HYDROCARBURES – Selon le président Sall, contrairement à ce que beaucoup pensent, il n’y pas de malédiction du pétrole. Prenant le bel exemple de coopération entre le Sénégal et la Mauritanie pour l’exploitation du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta), il a indiqué que cela veut dire qu’il n’y a ni fatalité, ni malédiction du pétrole, des ressources, ni concurrence ruineuse, si la volonté politique existe de part et d’autre. Macky Sall est d’avis que ce modèle de coopération dans le domaine permet d’assurer une exploitation équitable et apaisée des gisements transfrontaliers. « C’est un excellent exemple de collaboration qui montre ce que nous pouvons réaliser ensemble, en parfaite intelligence, dans un domaine aussi complexe, et en association avec un partenaire majeur, en l’occurrence Bp », a déclaré le président Sall. Il est d’avis que la coopération est devenue une nécessité car les importantes découvertes faites ces dernières années confirment clairement que le bassin Msgbc recèle un potentiel en ressources gazières et pétrolières de classe mondiale. Mais il soutient qu’il y a des défis à relever. Parmi ces défis, il y a à son avis, celui lié aux conditions et modalités d’exploration et d’exploitation de nos ressources. « De l’exploration aux premiers barils de pétrole ou mètres cubes de gaz, les efforts d’investissement et de recherches sont énormes, coûteux et complexes, avec des risques tout aussi réels de ne rien trouver après », explique le président de la République. C’est pourquoi, il juge nécessaire pour nos pays d’attirer des partenaires financièrement et techniquement fiables, sur la base d’une législation claire, qui sécurise l’investisseur et protège les intérêts de nos pays. D’ailleurs, M. Sall ambitionne à l’Union africaine de permettre au continent d’avoir une législation harmonisée aussi bien dans le domaine pétrolier que minier. Macky Sall souligne que l’autre défi porte sur la formation de ressources humaines qualifiées. « Les métiers du pétrole et du gaz sont multiples et aussi complexes les uns que les autres. C’est une invite à la sérénité et à la modestie dans l’approche des problématiques aussi complexes que l’exploration et l’exploitation du gaz et du pétrole. Pour défendre les intérêts de nos pays dans ce domaine, il nous faut former des ressources humaines de qualité à tous les niveaux», a noté le président de la République. Il a ajouté que l’autre défi réside dans l’implication des acteurs locaux. Maderpost / Lejecos]]>
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