La Banque mondiale va investir cinq milliards de dollars afin de fournir « une électricité fiable, peu chère et renouvelable » à 100 millions de personnes en Afrique d’ici à la fin de la décennie, a annoncé son président Ajay Banga en Tanzanie. L’objectif est de faire reculer la pauvreté.
ELECTRIFICATION – « Avec cinq milliards de dollars de l’IDA, nous avons la mission de fournir de l’électricité fiable, peu chère et renouvelable à 100 millions de personnes avant 2030 », a martelé M. Ajay Banga en Tanzanie.
L’électricité doit être « accessible à tous », a-t-il insisté lors d’un discours prononcé devant l’Association internationale de développement (IDA), banque concessionnaire filiale de la Banque mondiale, et qui était rassemblée sur l’île de Zanzibar, en Tanzanie.
Mais apporter une énergie propre et renouvelable permettrait à la Banque Mondiale d’atteindre son objectif d’éradiquer la pauvreté sur « une planète vivable », a insisté Ajay Banga, reprenant la mission mise à jour de la Banque depuis le début de son mandat, en juin dernier.
En plus de l’engagement annoncé de l’IDA, la Banque Mondiale espère réussir à réunir 10 milliards de dollars supplémentaires d’investissement publics et privés afin de soutenir le projet, a-t-il ajouté.
Il s’agira d’un côté de moderniser les réseaux électriques existants et d’améliorer leur fiabilité mais également de construire des centrales solaires et renforcer le commerce transfrontalier d’énergie.
« Nous devons trouver comment financer un monde différent, où le climat est protégé et la pauvreté vaincue », a conclu Ajay Banga.
Aujourd’hui environ 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité sur l’ensemble du continent, selon l’institution, l’accès à l’énergie étant pourtant un élément essentiel pour le développement économique et les créations d’emplois.
Améliorer l’électrification du continent sera synonyme de développement du commerce, de l’agriculture, et permettra d’améliorer la sécurité alimentaire et les systèmes de santé
Maderpost / Africanews