Les investitures des candidats aux élections locales (mairies et conseils départementaux) sont le sujet le plus en vue dans l’édition des quotidiens pour ce vendredi. REVUE DE PRESSE – Des alliances seront consolidées ou créées pour obtenir le plus grand nombre de sièges dans les conseils départementaux et municipaux à élire le 23 janvier 2022, mais il existe des risques d’éclatement au sein de certains partis et coalitions, selon la presse quotidienne. « Malgré l’alliance scellée avec [l’APR], Idrissa Seck devra sortir le grand jeu pour conserver Thiès, sa chasse gardée », écrit L’info, qui évoque « des risques de basculement de la commune de Thiès » dans le giron de l’opposition. « Idrissa Seck ne peut pas prendre le risque de se mettre face à Macky Sall pour les élections locales », affirme un analyste politique interrogé par le même journal. L’ancien Premier ministre, candidat aux trois dernières élections présidentielles, a rejoint la majorité présidentielle, fin 2020, en se faisant nommer président du Conseil économique, social et environnemental. Depuis plus d’une décennie, son parti remporte les élections locales à Thiès, son fief. « L’opposition serait dans la dynamique d’une union générale de ses forces en perspective des élections locales », lit-on dans Sud Quotidien. Mais le journal se demande « si cette opposition-là saura (…) se départir des ambitions divergentes » de ses leaders et des « querelles de leadership » de ces derniers, ajoute le journal. Le Témoin Quotidien s’est livré à un décryptage de la présumée séparation entre Barthélémy Dias, le maire de Mermoz, et l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, gracié en 2019 par le président de la République, Macky Sall, après avoir passé deux ans et demi en prison pour détournement de deniers publics. La plupart des analystes politiques interrogés par le journal estiment que ‘’la candidature annoncée de Barthélémy Dias n’est en réalité qu’un brouillage suspect au profit de Khalifa Sall, dont la situation judiciaire peut être un handicap pour la candidature à la mairie de Dakar’’, affirme le même journal. Depuis plusieurs jours, le maire de Mermoz, allié de Khalifa Sall, ne cesse de claironner sa candidature au poste de maire de Dakar, ce qui laisse croire une partie de la presse à l’existence d’une brouille entre les deux alliés. Mais, précise Barthélémy Dias, cité par Vox Populi, « il ne peut y avoir de clash entre Khalifa Sall et moi ». « Je lui dois ce que je suis devenu aujourd’hui. J’aurais pu faire cavalier seul, créer un mouvement ou un parti, mais j’ai choisi d’être avec Khalifa Sall et j’ai accepté qu’il soit mon leader », précise M. Dias. WalfQuotidien évoque « les risques d’une échappée solitaire » du maire de Mermoz. « Ce serait une aventure très dangereuse pour lui », a dit un observateur au journal. Cet analyste politique estime qu’ « au cas où Khalifa Sall (…) n’est pas candidat, Barthélémy Dias, bénéficiant d’une certaine expérience dans la gestion des municipalités, peut en profiter et déclarer sa candidature ». Ce que le concerné a déjà fait, même s’il ne s’agit que d’une simple déclaration d’intention ! Concernant les candidatures à la mairie de la capitale, L’Observateur pose « l’équation Soham Wardini ». De l’avis de ce journal, le « calcul secret » de Khalifa Sall « consisterait à regrouper toute l’opposition derrière Soham Wardini », l’actuelle maire de Dakar. Selon Le Quotidien, les socialistes emmenés par Aminata Mbengue Ndiaye, la présidente du Haut Conseil des territoriales (HCCT), sont en train de lorgner la mairie de Dakar, au moment où leurs alliés de l’AFP au sein de la majorité présidentielle disent chercher « plus d’élus » dans la capitale. « L’idéal » pour la présidente du HCCT et ses partisans est d’aller aux élections locales « avec Benno », la coalition de la majorité présidentielle, « mais à l’impossible nul n’est tenu. Aujourd’hui, nous sommes résolument engagés à y aller, quoi qu’il en soit », déclare un proche d’Aminata Mbengue Ndiaye, également coordonnateur de la cellule de communication du Parti socialiste. « Benno à l’épreuve des locales », écrit L’As, qui signale l’existence de « rivalités internes » au sein de la majorité présidentielle. « Ce ne sera pas une partie de plaisir pour la mouvance présidentielle minée par des rivalités internes dans plusieurs localités. De Saint-Louis à Ziguinchor en passant par Fatick, Kaffrine, Linguère, Tambacounda et Kolda, les responsables politiques ne cachent pas leurs appétits et se montrent prêts à en découdre, y compris avec leurs camarades de parti ou de coalition » lit-on dans L’As. Maderpost / Aps ]]>
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